Ce revers met fin à la série historique d'invincibilité du Brésil à domicile en éliminatoires, qui durait depuis 1954, et constitue la troisième défaite consécutive dans l'édition actuelle du tournoi de qualification pour la Coupe du monde 2026, ce qui est sans précédent pour les quintuples champions du monde.
"C'était un match entre deux équipes traditionnelles, très fortes. Le Brésil a été beaucoup plus menaçant pour l'Argentine. L'Argentine n'a pas eu d'occasions de marquer, seulement un corner. Nous étions bien plus proches de la victoire que l'Argentine. Je pense que le résultat est très injuste aujourd'hui", a déclaré le sélectionneur lors de la conférence de presse d'après-match.
Diniz, 49 ans, a apprécié l'engagement et le jeu de ses joueurs, une équipe qui a souffert de l'absence de ses principales stars, Neymar, Vinícius Jr. et Casemiro, blessés. Il a souligné que son équipe était confrontée à une équipe qui jouait ensemble depuis plusieurs années et qui avait remporté la Coupe du monde au Qatar en 2022.
"L'Argentine arrive en pleine confiance, car elle a remporté la Coupe du monde il y a moins d'un an. Dans la vie, on ne peut pas prendre de statistiques, car sinon tout va mal. Nos performances sont fluctuantes. Parfois, le résultat nous échappe, nous ne pouvons pas garantir les résultats, mais nous pouvons garantir le travail", a-t-il ajouté.
Le sélectionneur a regretté que certains supporters argentins présents au Maracanã aient scandé "olé" et a également critiqué les violents incidents entre supporters et policiers dans les tribunes, qui ont retardé le début du match de près d'une demi-heure. "Il est regrettable que des scènes de violence et de manque de respect aient lieu", a-t-il déclaré.
Avec cette défaite contre son plus grand adversaire, le Brésil est tombé à la sixième place, avec sept points en six matches. Les éliminatoires, qui donnent six places directes pour la Coupe du monde et une autre par le biais d'un barrage, reprendront en septembre 2024.
D'ici là, Diniz aura passé la main à l'Italien Carlo Ancelotti, actuellement au Real Madrid, qui, selon le président de la Confédération brésilienne de football (CBF), Ednaldo Rodrigues, prendra ses fonctions l'été prochain.
