Ouverture des 8èmes de finale de la Coupe du monde des clubs avec une affiche 100% brésilienne. Un favori logique, Botafogo, principalement du fait de sa victoire sur le PSG en phase de poules. Et puisque le vainqueur de la Copa Libertadores avait remporté quatre des cinq dernières confrontations directes, la tâche s'annonçait compliquée pour Palmeiras, qui pouvait toutefois s'enorgueillir d'avoir terminé en tête de sa poule.
Toutefois, Botafogo commençait par une énorme faute signée Alexander Barboza, qui s'en tirait bien avec un jaune. Palmeiras en profitait pour s'installer dans le camp adverse, et un centre de Joaquín Piquerez semait la panique dans la défense adverse (10e). Le rapport de force avait été inversé d'entrée, on ne reconnaissait pas Botafogo, qui ne produisait rien, mais serrait les dents en attendant des jours meilleurs.
Le jeu de Palmeiras penchait à gauche, sous l'impulsion de l'attendu Estêvão. Et les jours meilleurs susmentionnés tardaient à venir pour Botafogo, qui multipliait les situations chaudes, notamment sur coup de pied arrêté, dans sa propre surface. De plus, les duels étaient âpres, et la chaleur intense. Mais Botafogo retrouvait un peu d'allant dans les cinq dernières minutes, avec quelques situations intéressantes. Trop peu, cependant, pour débloquer le compteur avant la pause malgré une belle frappe de Richard Ríos pour Palmeiras dans les arrêts de jeu (0-0).
C'est juste au retour des vestiaires qu'Estêvão alignait enfin la première frappe cadrée de la rencontre. Ce dernier était le détonateur du jeu de Palmeiras, et trouvait ensuite le poteau sur une action finalement sanctionnée d'un hors-jeu (50e). Botafogo était dominé dans les grandes largeurs, acculé dans son camp, et ses quelques tentatives de contres échouaient trop facilement. Maurício inquiétait de nouveau John Victor d'une belle volée (60e), et l'on se demandait où était passée l'équipe qui avait réussi à dominer le PSG.
Le bal des remplacements débutait alors, mais Palmeiras continuait d'amener le danger, notamment sur une tête de Maurício sortie à bout portant par John Victor (73e). Un match sur le point d'être raté pour Botafogo, qui faisait néanmoins corps en défense, et repoussait les nombreux corners adverses. Mais en attaque, le match devenait bien pauvre des deux côtés, et l'on se dirigeait sans broncher vers la prolongation.
Alors que les deux équipes avaient baissé de pied physiquement, on se demandait à quoi on aurait droit pour la suite. Botafogo allait enfin jouer dans le camp adverse, mais John Victor était toujours sollicité, notamment sur une ogive de Richard Ríos (97e). La rencontre allait finalement basculer sur un coup de génie de Paulinho, qui mystifiait son vis-à-vis d'un crochet dévastateur avant d'enrouler dans le petit filet pour enfin ouvrir le compteur (100e).
Botafogo n'avait plus le choix et se ruait à l'attaque. Des centres en pagaille, une lourde frappe signée Artur juste à côté, les occasions pleuvaient, Palmeiras était en souffrance, et oubliait Vitinho au second poteau, heureusement sans conséquence (115e). Dans la foulée, Gustavo Gómez prenait son deuxième jaune, et la fin de match s'annonçait donc épique.
Mais il n'en sera rien. Malgré une montagne de corners, il n'y avait plus d'essence dans le moteur de Botafogo, dont les offensives étaient trop désordonnées pour espérer quoi que ce soit. Palmeiras s'impose donc 1-0 et s'invite en quarts de finale de la Coupe du monde des clubs. Une vraie surprise, mais une équipe qui a su saisir sa chance face au vainqueur de la Copa Libertadores qui est passé à côté de son match. Que ce soit Benfica ou Chelsea en quarts, Palmeiras a démontré être une équipe difficile à manœuvrer, qui jouera sa chance à fond.
Homme du match Flashscore : John Victor
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