Le Bayern et Thomas Müller sortent d'une saison réussie en Bundesliga, où ils ont été sacrés champions pour la première fois sous la direction de Vincent Kompany.
Aujourd'hui, ils se rendent aux États-Unis avec l'intention de terminer leur saison en beauté. Pour Muller, la Coupe du monde des clubs est un tournoi passionnant, d'autant plus que la Coupe du monde aura lieu au même endroit en 2026.
"Tout d'abord, le fait qu'il s'agisse d'un tournoi mondial est attrayant et, dans ce format, il ressemble un peu plus à la Coupe du monde. En comparaison, nous avions la version précédente de la Coupe du monde des clubs, qui ne regroupait qu'une poignée d'équipes. Nous devons d'abord nous familiariser avec le tournoi, mais le fait qu'il se déroule dans un pays où la Coupe du monde aura lieu l'année suivante est évidemment très excitant pour nous", a-t-il avoué.
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Les ventes de billets ont été relativement faibles avant le tournoi, mais Muller pense que les supporters viendront voir les meilleures équipes européennes.
"Avec cette Coupe du monde des clubs, ces joueurs et ces villes, en particulier les clubs européens, qui ont des fans dans le monde entier, pas seulement le Bayern, mais toutes les autres grandes équipes, du Real Madrid aux grandes équipes anglaises, les fans auront la chance de voir ces joueurs jouer dans leur pays ou leur région. Je pense qu'il y aura un certain niveau d'euphorie que nous ne voyons pas ici, où tout se passe comme d'habitude".
Vincent Kompany, le manager de Müller, a fait part de son enthousiasme à l'idée d'affronter le club argentin de Boca Juniors lors d'une récente interview, ce dont l'attaquant s'est fait l'écho.
"Ce serait un grand moment si nous jouions contre Boca Juniors. Un de mes anciens coéquipiers, Micho (Martin Demichelis), était le manager de River Plate, et lorsqu'ils jouaient contre Boca Juniors, c'était énorme. Vous voyez, quand ces clubs historiques de pays de football s'affrontent, que ce soit au Brésil ou même en Argentine, c'est quelque chose de vraiment spécial".
Pour Müller, malgré sa longue et illustre carrière avec le Bayern, la Coupe du monde des clubs représente une nouvelle chance de montrer sa valeur, ce qui est crucial pour l'attaquant qui sera en fin de contrat après le tournoi.
"Nous avons hâte de voir se rencontrer des cultures différentes, des clubs différents, et bien sûr, nous voulons atteindre les huitièmes de finale. La passion du jeu et de la victoire, cette compétitivité. Cela a toujours été la base, et on ne peut pas vraiment l'apprendre ; on l'a ou on ne l'a pas. Pour moi, il s'agit de faire mes preuves encore et encore, d'être compétitif au sein de l'équipe, ce qui n'est pas facile avec les gars que nous avons ici, mais aussi à l'extérieur, en tant que club. À l'extérieur, en tant que club, il s'agit de relever les défis encore et encore, à la fois physiquement et en compétition, et de gagner".
"C'est ce qui est excitant, ce n'est pas le trophée, le trophée est juste le morceau de métal que vous recevez quand vous avez gagné la compétition, mais ce n'est pas ce qui vous rend heureux, c'est le voyage pour y arriver qui me stimule".