Pour sa part, Gustavo Cabral a nié toute saillie raciste, assurant à la presse avoir plutôt traité Rüdiger de "lâche de merde", une insulte banale selon lui.
Après la confusion sur la pelouse du Bank of America Stadium de Charlotte, Rüdiger ne décolérant pas à l'endroit de son adversaire avant d'être calmé par l'arbitre, son entraîneur Xabi Alonso a expliqué la situation telle que lui a rapporté son joueur.
"Toni nous a dit ce qui s'est passé, nous le croyons et nous soutenons Toni. Nous verrons ce qui se passera. Je pense que le protocole de la Fifa a été activé et qu'une enquête est ouverte. Si cela s'est produit, toutes les mesures doivent être prises, parce que c'est quelque chose d'inacceptable. Dans le football, il n'y a zéro tolérance pour cela", a-t-il déclaré en conférence de presse.
Interrogée par l'AFP, la FIFA n'a pas répondu quant à savoir si une enquête a été effectivement ouverte. Le coach de Pachuca Jaime Lozano s'est dit lui surpris.
"Vous me l'apprenez, nous n'en avons pas parlé dans le vestiaire avec Cabral ; Je ne peux pas vous donner d'explication, parce que c'est la première fois que j'entends parler de cette histoire. Je vais en parler avec lui, je le connais depuis un petit moment et je n'ai jamais entendu de telles choses de produire avec les joueurs de Pachuca", a-t-il dit.
L'attaquant de Pachuca Rondon, a lui paru désintéressé, estimant que "ce sont des choses qui arrivent dans le football, les frictions sont fréquentes, pour moi ça doit rester sur le terrain".
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