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Les choses sérieuses débutaient pour le Paris Saint-Germain dans la Coupe du monde des Clubs. Après une phase de poule principalement marquée par une défaite surprise contre Botafogo, le PSG était quand même passé en 8èmes de finale, mais voyait arriver une vieille connaissance : un certain Lionel Messi, qui souhaitait emmener son Inter Miami vers une belle surprise.
Mais comme on pouvait s'y attendre, le PSG tentait d'imposer d'entrée un rythme qu'il espérait trop élevé pour son rival. Khvicha Kvaratskhelia ridiculisait la défense et offrait un but tout fait que Bradley Barcola ne convertissait pas (4e), avant que Vitinha ne dépose un coup franc sur la tête de João Neves, qui ne gâchait pas un tel cadeau (6e).
Tout allait bien trop vite pour Miami, qui prenait la marée. Mais Paris, du fait d'un début de match trop facile, affichait alors un peu de suffisance. Néanmoins, le PSG doublait la mise sur corner par Fabián Ruiz sur corner, mais le drapeau se levait logiquement (16e). Paris maintenait la pression, avec notamment un Achraf Hakimi comme toujours offensif et un Vitinha qui inquiétait Óscar Ustari d'une belle volée (21e). Puis c'est Kvaratskhelia qui enroulait une belle frappe, juste à côté, avant de perdre son face-à-face avec Ustari (28e).
Et l'Inter Miami dans tout ça ? Faible possession de balle, aucun semblant d'occasion à la demi-heure. Les occasions continuaient à pleuvoir pour le PSG, comme sur une frappe trop enlevée de Fabián Ruiz, avant que Nuno Mendes (hors-jeu) ne rate un but tout fait. Le deuxième but était inéluctable, et il finissait par arriver sur un jeu à trois parfait entre Barcola, Ruiz et João Neves, qui s'offrait un doublé (39e).
Mais ce n'était pas fini, et sur un centre fort de Désiré Doué, Tomás Avilés trompait son propre gardien, avant que sur une percussion de Bradley Barcola sur l'aile droite, Achraf Hakimi, en deux temps (après avoir touché la barre) rajoutait à l'humiliation. Le match était déjà terminé à la pause (4-0).
Luis Enrique pouvait donc faire allègrement tourner pour tenter de relancer Warren Zaïre-Emery, par exemple. Miami entendait bien à minima sauver l'honneur, et Lionel Messi se montrait enfin par des flashs, une passe lumineuse par-ci, un contrôle orienté par là. Paris n'avait pas besoin d'en rajouter, et contrôlait le tempo tranquillement. Mais continuait de se procurer des occasions, comme quand Barcola enrhumait son vis-a-vis avant de trop enlever sa frappe (58e).
Le moment était venu de faire rentrer Ousmane Dembélé, enfin remis de sa blessure en Bleu. Le match tombait alors dans un faux rythme, mais l'addition manquait encore de s'alourdir quand Hakimi butait sur Ustari (65e). Miami s'enhardissait alors réellement, trouvait des décalages et ressemblait enfin par séquences à une équipe, et Messi inquiétait Gianluigi Donnarumma de la tête (80e). Mais c'était bien trop peu pour inscrire ne serait-ce qu'un but, malgré un coup franc parfaitement placé pour Messi... et envoyé dans le mur. Quand rien ne va...
Paris s'impose finalement 4-0, en n'ayant réellement joué que 45 minutes. Une démonstration en bonne et due forme, pour rappeler une réalité simple : le PSG est champion d'Europe, et entend bien aller au bout en Coupe du monde des clubs. À bon entendeur...
Homme du match Flashscore : João Neves
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