Pour la première fois de son histoire, le Paris Saint-Germain allait jouer un match officiel en tant que vainqueur de la Ligue des champions. Un moment historique donc, mais surtout le début de la Coupe du monde des Clubs pour le PSG, qui démarrait par le plat de résistance de son groupe, l'Atlético de Madrid.
Une rencontre entourée d'un bel enthousiasme, que Julián Álvarez manquait de doucher sur coup franc en moins de trois minutes. Le PSG semblait toutefois rapidement bien en place, tentant de contrôler le milieu de terrain, pour se projeter rapidement vers l'avant. Mais quelques imprécisions individuelles retardaient la mise à feu.
La pression augmentait néanmoins sur une tentative de Gonçalo Ramos puis un envoi signé Khvicha Kvaratskhelia (17e), les premières réelles occasions parisiennes. Le prélude surtout, à l'ouverture du score de Fabián Ruiz après une remise du Géorgien, l'Espagnol trompant Jan Oblak d'une belle frappe croisée (19e).
La domination du PSG était alors totale, l'Atlético ne voyait pas le jour, et reculait sans cesse. Mais pas de deuxième but alors que la défense espagnole paraissait déjà à bout de souffle. Après le water break, à la demi-heure, l'Atlético semblait trouver son second souffle, ce qui rendait le match plus plaisant, et terminait bien mieux la première période.
Néanmoins, le PSG conservait la mainmise sur la rencontre. Et alors que les Espagnols paraissaient enfin offrir une opposition raisonnable, Vitinha venait les crucifier dans les arrêts de jeu sur un contre éclair pour mettre les Parisiens à l'abri à la pause (2-0).
On se demandait alors si l'Atlético allait être capable de proposer du jeu pour tenter de renverser la situation. Un état de fait qui manquait de s'évanouir quand Khvicha Kvaratskhelia fracassait - avec l'aide d'Oblak - la barre après un nouveau contre supersonique (50e). Paris était à sa main et n'en rajoutait pas dans l'effort, même si les Espagnols étaient clairement plus entreprenants qu'en première période. Et cela se matérialisait peu avant l'heure de jeu quand Julián Álvarez profitait d'un mauvais alignement de la défense parisienne pour réduire la marque, mais la VAR venait éteindre la révolte madrilène.
Dès lors, le plus dur semblait fait. Paris faisait volontairement tomber le rythme, et gérait son avantage et sa fatigue, histoire de ne pas se faire surprendre. Et manquait même de corser l'addition sur une relance guignolesque des Espagnols, qui précédait le deuxième jaune de Clément Lenglet (78e). La fin de match était plus décousue, désordonnée même, Alexander Sørloth ratant une belle occasion de relancer la fin de match (82e).
C'est finalement Senny Mayulu qui allait clore la marque en exploitant une énième relance hasardeuse de l'Atlético en toute fin de match, pour donner au score une ampleur méritée. Mais cette ampleur devenait presque exagérée dans les arrêts de jeu après une main de Robin Le Normand dans la surface, Kang-in Lee ne se faisant pas prier pour saler la note.
Paris s'impose finalement 4-0, une première maîtrisée dans cette Coupe du monde des clubs. Sans trembler, en contrôle, le PSG a confirmé son statut de favori. Affaire à suivre, mais la quête est bien partie.
Homme du match Flashscore : Fabián Ruiz
____________________________________
Sponsorisé par :
Coupe du monde des clubs de la FIFA - Tous les matches sont gratuits, exclusivement sur DAZN.
Inscrivez-vous ici pour commencer le streaming.
____________________________________