Où vous trouvez-vous en ce moment et comment êtes-vous affecté par le changement d'heure ?
"Je suis à Washington en ce moment et la question de l'horaire a été compliquée les deux ou trois premiers jours".
Comment vivez-vous le football au Maroc et quel est l'impact de la Coupe du monde des clubs sur le pays ?
"Au Maroc, ce qui m'a surpris, le football est très, très vivant. Il y a un niveau très, très, très élevé, exagéré, et avec la Coupe du monde des clubs, même avant notre départ, à l'aéroport, lorsque nous sommes allés au consulat pour obtenir les visas et tout le reste, les gens étaient déjà là, comme des fous. Ils croient et sont convaincus que nous allons faire quelque chose de grand, et c'est ce qu'ils veulent et ce qu'ils attendent".
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"C'est un groupe très compliqué, mais dans lequel il est vraiment agréable de jouer"
Que pensez-vous du groupe G ?
"Nous sommes tombés dans un groupe compliqué, nous ne sommes pas favoris, mais comme je l'ai dit, c'est du football, ce sont des matches uniques et tout peut arriver, mais c'est aussi un beau groupe, contre Manchester City, la Juventus et Al Ain".
Quelle a été votre première expérience de la Coupe du monde ?
"Le voyage a été long, mais l'atmosphère est agréable parce que, je savais que j'allais participer à une Coupe du monde des clubs. Donc, même si le voyage a été long, on l'apprécie".
Comment le Wydad Casablanca s'est-il préparé pour ce tournoi ?
"Nous n'avons pas dévié de notre objectif, qui était de disputer le championnat ou la Coupe. Mais c'est vrai que parfois, quand on a fait un mauvais match, on nous dit "tu as fait ce match et tu veux jouer contre City". Nous avons joué contre Séville et Porto (les deux perdus 0-1), c'était de bons tests, même si je pense, avec tout le respect que je dois à City, que c'est une autre paire de manches. Ces matches étaient plus destinés à nous rapprocher du niveau de la Juventus ou peut-être d'Al Ain. Mais nous avons bien rivalisé, même s'il s'agissait de matches amicaux, les deux équipes ont pris les choses au sérieux, surtout Porto, qui participe ici à la Coupe du monde. Ici, la chaleur sera plus forte et là-bas, nous avons joué à un moment où il faisait moins chaud".
Que représente ce tournoi pour vous et vos coéquipiers ?
"Pouvoir jouer contre ces grands joueurs est une nouvelle expérience, une grande opportunité pour moi, mes coéquipiers et le club d'apprendre à se connaître. 90 % de l'équipe a joué au Maroc ou, au mieux, en Ligue des champions d'Afrique, ce qui est encore plus important".
Quelle est l'ambiance à Washington pendant la Coupe du monde des clubs ?
"Certains jours d'entraînement, nous avons vu des Marocains qui vivent ici et d'autres qui sont venus de Casablanca ou du Maroc, et ils nous ont accueillis avec leurs instruments, leur musique et leurs objets".
Quelle est la passion pour le football au Maroc ?
"Ils vivent beaucoup pour le football, j'ai été surpris par l'incroyable façon dont ils le vivent. Je n'aurais jamais imaginé cela".