Excès de confiance ? Fatigue accumulée ? Chaleur compliquée à gérer ? Toutes ces raisons pourront expliquer le non-match du Paris Saint-Germain ce dimanche, au MetLife Stadium, en finale de Coupe du monde des clubs. Mais la réalité est la suivante : personne ne s'attendait à ce que les hommes de Luis Enrique s'en prennent trois en une mi-temps, le tout en passant totalement à côté de leur match.
Cela faisait d'ailleurs très longtemps que nous n'avions pas vu une équipe parisienne aussi malmenée par un adversaire, que ce soit tant d'un point de vue défensif, que lorsque Paris avait le ballon. Face à un adversaire stérile et bien cadenassé par la stratégie de Maresca, Chelsea a pu piquer en transition, tuant rapidement tous les espoirs parisiens d'un quintuplé historique. Et un joueur a été le symbole de cette débâcle : Cole Palmer.
L'Anglais était d'ailleurs tout proche d'ouvrir le score sur une frappe enroulée du gauche, après une belle déviation de Joao Pedro, mais le ballon a frôlé la lucarne gauche de Donnarumma (8e). À son tour, Doué teste Sanchez, mais le portier espagnol est attentif sur sa ligne (19e).
Et sur l'action suivante, Chelsea parvient à faire mouche pour la première fois. Malo Gusto, qui est lancé en profondeur dans le dos de Nuno Mendes, entre dans la surface, se fait contrer par Beraldo et sert tout de suite Palmer. Le 10 des Blues, cette fois-ci à ras de terre, place un bon tir enroulé du gauche et trompe le portier italien (22e).
Huit minutes plus tard, Palmer est une nouvelle fois alerté à droite et se lance dans un raid solitaire, repiquant dans l'axe. Ni une, ni deux, l'Anglais fixe Beraldo et bat une deuxième fois Donnarumma de la même manière (30e). Paris est mené 2-0 et ne trouve pas les clés pour inverser la tendance.
Chelsea, lui, tient le bon bout avec son bloc médian bas et sent que Paris peut craquer une troisième fois. Et ça ne va pas rater : sur une nouvelle transition, Palmer sert parfaitement Joao Pedro dans la surface, qui n'a plus qu'à ajuster un ballon piqué au-dessus de la tête de Donnarumma (40ᵉ). L'addition est salée, mais mérité pour Paris, qui montre un visage auquel il nous avait peu habitué ces derniers mois.
Le PSG aura un sursaut d'orgueil en deuxième période par l'intermédiaire de Kvaratskhelia (48e) et surtout Dembélé (52ᵉ), mais le portier de Chelsea se montre encore et toujours décisif sur sa ligne. Vitinha tente à son tour la frappe du pied droit, mais ça ne veut pas rentrer côté PSG (59ᵉ). Chelsea maintient le même rythme qu'en première période et défend parfaitement bien en bloc bas, empêchant les Parisiens de trouver des solutions.
Et dans la même veine des trois buts, c'est en transition que les Blues montrent qu'ils peuvent continuer à faire mal. À peine entrer sur la pelouse à la place de Joao Pedro, Liam Delap place une frappe enroulée du pied droit à l'entrée de la surface, mais Donnarumma s'interpose (68e). L'attaquant de Chelsea est encore tout proche d'inscrire le quatrième, mais c'était sans compter une déviation in extremis de l'Italien (80e).
Le cauchemar parisien se poursuit quand Joao Neves se voit être expulsé par l'arbitre M. Alireza Faghani pour avoir tiré les cheveux de Cucurella (85e). Une faute qui sera le dernier fait important de la rencontre. Chelsea finit par s'imposer 3-0 face à une équipe du PSG qui rate une opportunité en or pour le football français de réaliser un quintuplé historique. Prochaine opportunité ? En 2029. On se donne rendez-vous dans quatre ans.
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