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Filipe Luis admet que l'élite du football reste en Europe après la défaite contre le Bayern Munich

Filipe Luis après la défaite contre le Bayern Munich lors de la Coupe du Monde des Clubs.
Filipe Luis après la défaite contre le Bayern Munich lors de la Coupe du Monde des Clubs.Hannah Mckay/Reuters
L'entraîneur de Flamengo, Filipe Luis, a déclaré que l'élite du football restait en Europe après la défaite 4-2 de l'équipe brésilienne contre le Bayern Munich en huitième de finale de la Coupe du monde des clubs dimanche.

Flamengo a encaissé deux buts dans les 10 premières minutes. Bien qu'il ait réduit l'écart à deux reprises, le Bayern a toujours eu la maîtrise du jeu, ce qui lui a permis de se qualifier pour les quarts de finale contre le Paris Saint-Germain, vainqueur de la Ligue des champions.

On s'attendait à ce que les équipes européennes dominent la Coupe du monde des clubs élargie, mais elles ont parfois éprouvé des difficultés lors de la phase de groupes, alors que toutes les équipes brésiliennes se sont qualifiées et ont fait bonne impression.

Le Bayern a toutefois rétabli ce que l'establishment du football européen appellerait "l'ordre" avant le choc entre l'Inter Milan et les Brésiliens de Fluminense, également en huitièmes de finale. Palmeiras s'est qualifié en battant son compatriote brésilien Botafogo samedi.

"La pression qu'ils exercent sur vous est immense", a déclaré Luis Filipe, l'entraîneur de Flamengo. "Ils vous attaquent avec huit ou dix joueurs. Ils méritaient de gagner".

"Notre plan a fonctionné, nous avons pu mettre la pression et nous créer des occasions de but, mais ils étaient meilleurs que nous. Nous jouons contre l'élite du football. Si Vinicius Jr. n'était pas parti au Real Madrid, nous aurions le meilleur joueur du monde. Ils (les joueurs sud-américains) veulent faire partie de l'élite, et c'est ce qu'ils font. Si nous avions gagné aujourd'hui et le tournoi, cela n'aurait pas changé la réalité - ce sont des équipes de grande qualité. Nous avons beaucoup de joueurs brésiliens dans nos équipes, mais ce sont eux (les équipes européennes) qui ont les meilleurs. Ils ont de meilleurs joueurs, c'est un fait".

Quant à savoir si les clubs européens ont l'avantage grâce à leur efficacité dans le dernier tiers, l'entraîneur du Bayern Munich, Vincent Kompany, a affirmé : "Dans toute compétition, c'est la qualité des joueurs qui compte, mais aussi la conviction. Je ne sais pas si c'est blanc ou noir, et certains des meilleurs finisseurs du monde viennent d'Amérique du Sud. Les équipes sud-américaines ont le football dans le sang. Vous savez combien de grands tacticiens sont venus d'Amérique du Sud ?".

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