Coupable sur l'égalisation de Karim Benzema à l'heure lors de ce 8ᵉ de finale retour de Ligue des champions, Donnarumma avait ensuite subi les foudres des Madridistas pour une défaite 3-1 au Santiago Bernabéu.
Vestige d'un PSG qui appartient au passé, ce match avait laissé un traumatisme dans l'esprit d'une équipe qui semblait prête à aller loin lors de cette saison 2021-2022. Malheureusement, ce soir-là, Paris avait sombré mentalement, entretenant le doute sur sa capacité à résister à la pression. Et, il y a un homme qui n'avait pas répondu au rendez-vous. Gianluigi Donnarumma avait finalement précipité ses coéquipiers dans la torpeur en subissant le pressing de Benzema.
Derrière, le Real Madrid était parvenu à soulever sa 14ᵉ Ligue des champions. Mais, trois ans et quatre mois plus tard, tout a changé au sein du PSG.
C'est également le cas pour son gardien qui a véritablement gagné en sérénité. À quelques heures de ce choc très attendu – depuis de nombreux mois –, Donnarumma pourrait bien faire la différence… et dans le bon sens cette fois-ci. En effet, l'international italien est l'un des joueurs les plus décisifs de son équipe en 2024-2025.
Particulièrement impressionnant en Ligue des champions depuis le printemps, il a récidivé durant cette Coupe du monde des clubs en permettant au PSG de conserver ses cages inviolées à quatre reprises. Et sur sa ligne, il a encore réalisé de sacrés arrêts. Maintenant, la question est de savoir si son ancien coéquipier, Kylian Mbappé, pourrait être son nouveau bourreau…
"C'est un très bon ami, on en avait discuté en équipe de France, il a de très bons amis ici, mais demain les gens ne vont pas lui faire de cadeau et chacun va défendre ses couleurs", a d'ailleurs prévenu Zaïre-Emery après l'entraînement mardi.
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Une boulette qui paraît loin…
Ce mercredi, à 21h00 au MetLife Stadium à East Rutherford dans le New Jersey – non loin de New York –, les hommes de Luis Enrique vont affronter ceux de Xabi Alonso dans une rencontre qui s'annonce électrique.
Il y a quelques semaines, Arsenal a privé les fans de football d'un affrontement entre l'ancienne et la nouvelle formation de Mbappé. Sur le plan symbolique, ce match représente une importance considérable, quand on sait à quel point le départ du capitaine des Bleus a fait du bruit en 2024. De plus, cette demi-finale intervient dans un contexte particulièrement attrayant. Les Parisiens sont devenus champions d'Europe pour la première fois de leur histoire à l'aide d'une animation de jeu spectaculaire.
En face, on a un Real entraîné désormais par Xabi Alonso qui avait fait des merveilles avec le Bayer Leverkusen d'octobre 2022 à mai 2025. Lui aussi veut proposer un beau football alors que les Madridistes n'ont pas brillé cette saison sous les ordres de Carlo Ancelotti.
Ainsi, les deux collectifs n'ont plus grand-chose à voir avec ceux qui étaient sur la pelouse du Bernabéu, il y a trois ans et quatre mois.
Côté madrilène, Thibaut Courtois, Ernesto Valverde et Vinicius Junior sont toujours des joueurs majeurs, tandis que Luka Modric est sur le départ, alors que Dani Carvajal et Éder Militao n'ont pas encore rejoué en compétition depuis leur grave blessure. Enfin, sur le banc, Eduardo Camavinga, Rodrygo, Lucas Vazquez, Dani Ceballos et Andriy Lunin étaient déjà là.
Concernant les Parisiens, Luis Enrique a tout chamboulé, ou presque. Seuls Nuno Mendes, Marquinhos, Achraf Hakimi et donc Gianluigi Donnarumma étaient titulaires. Tous les autres joueurs présents ce soir-là ont quitté l'effectif. Il est indéniable que le rapport de force a changé, mais pour le gardien du PSG, ce match est l'occasion rêvée pour prouver qu'il est devenu meilleur, plus serein sur le terrain et notamment avec ballon. Car, malgré le projet de jeu de son entraîneur et l'idée de pouvoir compter sur son dernier rempart pour participer aux phases de possession, Donnarumma a montré qu'il avait la capacité de répondre aux exigences.
Surtout, affronter le Real Madrid est l'équipe idoine pour tester ses ressources psychologiques. On l'a vu ces derniers mois, celui formé à l'AC Milan a passé un cap – du haut de ses 26 ans – et se qualifier pour la finale de cette Coupe du monde des clubs constituerait un très bel accomplissement.