Les deux Français Ousmane Dembélé et Kylian Mbappé ont débuté pour la première fois dans ce tournoi, ce qui laissait présager un match passionnant, le premier ayant contribué à 46 buts en 2024/25 et le second à 48.
Ruiz et Dembélé donnent le contrôle total au PSG
Malgré cela, personne n'aurait pu prédire un départ aussi rapide, avec six tirs collectifs avant que Fabian Ruiz ne donne l'avantage au PSG à la sixième minute.
Cela a donné le ton du match qui a explosé à nouveau trois minutes plus tard lorsque Dembélé a ouvert le score.
Les Merengues ont été surpris et dépassés dans tous les domaines, le PSG ayant conservé 65,1 % du ballon au cours des 15 premières minutes.
La qualité de la conservation du ballon par l'équipe française contrastait fortement avec les terribles tentatives du Real d'enchaîner les actions décentes.
Le match est terminé aux trois quarts de la rencontre
S'il y a eu un instantané de la relève dans le football européen, ce fut bien le début de ce match.
Mbappé a offert une certaine résistance avec trois tirs au cours des 22 premières minutes, mais lorsque Ruiz a inscrit son deuxième but à la suite d'un autre mouvement fluide et rapide, le match était déjà terminé, alors qu'il restait encore trois quarts de la partie à disputer.
Pour mettre les choses en perspective, le Real n'avait pas encaissé trois buts dans les 25 premières minutes d'un match depuis le 9 novembre 2003 contre Séville en Liga.
À la mi-temps, le PSG avait effectué 31 passes décisives contre neuf pour le Real Madrid, tout en affichant un taux de réussite de 92 %. La domination du PSG était telle qu'il avait le temps et l'espace pour jouer avec une équipe qui, de l'avis de beaucoup, est la meilleure du monde, mais qui a été limitée à 23,5 % de possession de balle en première mi-temps.
Le PSG a été irréprochable par moments, le Real a eu du mal à se mettre en route
Le bilan du PSG dans la compétition (3 victoires, 0 nul, 0 défaite) lorsqu'il mène à la mi-temps aura été un signe inquiétant pour les fidèles des Madrilènes. De plus, il est intéressant de noter que seul leur adversaire en finale, Chelsea, a empêché l'adversaire de marquer un but en première mi-temps plus souvent que les cinq fois de l'équipe de Luis Enrique.
Malgré 300 passes de plus que le Real, le PSG en a raté moins (23-29) à l'approche de l'heure de jeu.

Exercice de positionnement, d'intelligence de jeu, de jeu sous pression et de précision dans les déplacements rapides, Luis Enrique aura été ravi de ce qu'il a vu, car c'était presque un sans faute par moments.
La supériorité du PSG a fait qu'il a fallu attendre la 58e minute pour qu'un anonyme Vinicius Jr. ait sa seule et unique frappe du match, qui a été bloquée. En fait, sur les 11 tirs du Real, seuls deux ont été cadrés, dans un match qui a été instantanément oublié par la coûteuse ligne d'attaque du club.

L'équipe de Xabi Alonso avait beau essayer, elle n'avait pas de réponse, et même lorsqu'elle essayait de changer les choses et d'envoyer des ballons dans la surface, Lucas Beraldo (3/3) et Marquinhos (5/5) remportaient les huit duels aériens qu'ils disputaient. Il n'y avait tout simplement pas moyen de passer.
Vitinha a continué à dominer le milieu de terrain et ses 121 touches de balle ont représenté plus du double de celles de tous les joueurs du Real Madrid. Sur ces 121 touches, 112 étaient des passes et 104 étaient précises, ce qui lui confère un taux de réussite de 92,9 %.
Malgré les talents de Désiré Doué, les raids d'Achraf Hakimi et les prouesses d'Ousmane Dembélé, c'est Vitinha qui fait le lien entre tous les joueurs, et ses plus de 600 passes réussies depuis le début de la compétition représentent au moins 200 de plus que n'importe qui d'autre.
Le triple changement du Real n'a rien changé
Les Espagnols n'étant pas habitués à une telle raclée, Alonso décidait de changer les choses en procédant à un triple remplacement à la 64e minute, Jude Bellingham, Vini Jr et Raul Ascencio étant tous les trois remplacés.
Gonzalo Garcia suivait peu après et son remplaçant, Dani Carvajal, recevait un carton jaune deux minutes après son entrée en jeu pour avoir fait preuve d'un peu trop de zèle, ce qui est devenu la marque de fabrique de l'Espagnol.

À cinq minutes de la fin, le Real n'avait encore réussi qu'un seul tir cadré, et Eder Militao a marqué en fin de match pour poursuivre sa série d'au moins deux tirs cadrés à chaque match depuis la demi-finale de la Copa del Rey contre le FC Barcelone le 2 mars 2023 (0 tir cadré).
Gonçalo Ramos a donné le coup de grâce en inscrivant le quatrième but du PSG alors que le match touchait à sa fin.
Le Real n'a pas à se plaindre de cette défaite par quatre buts d'écart. Il s'agit en effet de la première défaite de son histoire en Coupe du monde des clubs, pour son 21e match, toutes formules confondues. Quatre buts, c'est aussi le plus grand nombre de buts encaissés depuis le début de la compétition.

Du côté du PSG, depuis la finale de la Coupe de France le 24 mai, il a remporté les cinq matches à élimination directe qu'il a disputés, toutes compétitions confondues, sur un score cumulé de 18-0.
Ils sont maintenant à 90 minutes d'un premier titre en Coupe du monde, avec le club de Premier League, Chelsea, qui espère déjouer les pronostics et empêcher le vainqueur en titre de la Ligue des champions de remporter un tournoi pour la première fois depuis que les Blues se sont inclinés face aux Corinthians en 2012.
