La finale du Mondial des clubs 2025 propose une affiche de rêve entre deux poids lourds européens. D’un côté, le PSG, fraîchement sacré en Ligue des champions pour la première fois de son histoire, vise un quintuplé historique après avoir déjà remporté championnat, coupe nationale et Trophée des champions cette saison.
En face, Chelsea a retrouvé des couleurs sous la houlette d’Enzo Maresca : le club londonien a remporté la Conference League, retrouvera la Ligue des champions la saison prochaine, et espère désormais décrocher un sacre planétaire, quatre ans après son triomphe de 2021. L’enjeu est de taille de part et d’autre : les Parisiens veulent asseoir leur statut de nouvelle puissance mondiale, tandis que les Blues rêvent de devenir le premier club anglais double champion du monde des clubs.
Le décor est planté au MetLife Stadium d’East Rutherford (New Jersey), où plus de 80 000 spectateurs sont attendus. Cette finale 100% européenne est programmée en soirée à 21h (heure française), ce qui correspond à 15h, en plein après-midi aux États-Unis.
Chelsea – PSG : Infos clés
Date et heure : Dimanche 13 juillet 2025, à 21h00 (heure française). Coup d’envoi à 15h00 heure locale (New Jersey).
Stade : MetLife Stadium (East Rutherford/New Jersey) – capacité ≈82 500 places.
Compétition : Finale de la Coupe du monde des clubs 2025 (match unique, prolongation et tirs au but en cas d’égalité).
Chaîne TV (France) : TF1 (diffusion en clair).
Streaming : DAZN (détenteur mondial des droits) propose le match en streaming gratuit et sans abonnement
Arbitre : (à confirmer)
Cotes (Betclic) : Chelsea : 5.15 / Match nul : 4.30 / PSG : 1.58
(Le PSG est donc largement favori dans le temps réglementaire.)
Cote victoire finale (Betclic) : PSG : 1.30 contre 3.50 pour Chelsea
Chelsea : dernières infos et compo probable
Chelsea aborde cette finale lancé mais prudent. Les Blues ont terminé deuxièmes de leur groupe, puis ont éliminé successivement Benfica (4-1 a.p. en huitièmes), Palmeiras (2-1 en quarts) et enfin Fluminense (2-0 en demie). Lors de cette demi-finale, l’attaquant brésilien João Pedro a signé un doublé salvateur face à son club formateur, propulsant Chelsea en finale. Au total, l’équipe londonienne a inscrit 8 buts en trois matchs à élimination directe, signe d’une efficacité offensive retrouvée. Entraîneur depuis cet été, Enzo Maresca a su redonner vie à un effectif coûteux mais rajeuni, qui restait sur une saison précédente décevante. Vainqueur de la Conference League et 4ᵉ de Premier League en 2024, Chelsea s’est offert un parcours inattendu jusqu’en finale mondiale, offrant à Maresca l’occasion en or de décrocher un titre de prestige dès sa première année sur le banc.
Effectif et blessures : Bonne nouvelle pour Chelsea, aucun joueur n’est suspendu pour la finale. Le jeune attaquant Liam Delap et le défenseur Levi Colwill, suspendus en demi-finale, font leur retour dans le groupe. En revanche, un doute plane sur le milieu Moisés Caicedo, pièce maîtresse du dispositif : l’Équatorien s’est blessé à la cheville en toute fin de demi-finale et pourrait être juste physiquement pour dimanche. Son entraîneur est resté évasif, parlant d’un verdict médical à venir, mais se montrait prudemment optimiste quant à sa participation. Si Caicedo devait renoncer ou débuter sur le banc, Roméo Lavia (lui-même incertain pour un problème musculaire) ou le jeune Andrey Santos pourraient intégrer le onze de départ.
Par ailleurs, le capitaine Reece James devrait retrouver sa place de titulaire au poste de latéral droit après son alerte physique à l’échauffement en quart de finale (il était finalement entré en jeu en demie). Aucun autre blessé majeur n’est à déplorer côté Blues avant cette finale.
Compo probable (4-2-3-1) : Robert Sánchez – Reece James, Trevoh Chalobah, Levi Colwill, Marc Cucurella – Enzo Fernández, Moisès Caicedo (ou R. Lavia) – Pedro Neto, Christopher Nkunku, Cole Palmer – João Pedro.
PSG : dernières infos et compo probable
Le Paris Saint-Germain aborde ce rendez-vous dans la peau du favori et en pleine confiance. Les Rouge et Bleu ont survolé la compétition jusqu’ici : premiers de leur groupe, ils ont ensuite écrasé l’Inter Miami de Lionel Messi en huitième (4-0), dominé le Bayern Munich en quart (2-0) puis humilié le Real Madrid en demi-finale (4-0). Lors de cette demie, les hommes de Luis Enrique ont impressionné en asphyxiant le Real dès l’entame (2-0 après 9 minutes de jeu) pour finalement dérouler une victoire éclatante. Le PSG affiche ainsi 7 victoires sur ses 8 derniers matchs officiels, en encaissant qu'un seul but sur cette période. Cette solidité défensive remarquable s’appuie sur un pressing tout-terrain et une maîtrise tactique collective de haut vol. Offensivement, Paris n’est pas en reste avec 192 buts inscrits sur l’ensemble de la saison, toutes compétitions confondues. Sacré champion de France, vainqueur de la Coupe de France et du Trophée des champions, le PSG a surtout décroché en mai dernier la première Ligue des champions de son histoire en écrasant l’Inter Milan en finale (5-0). Fort de ce triplé inédit, le club de la capitale rêve maintenant d’ajouter un premier titre mondial à son palmarès, ce qui viendrait couronner une saison 2024-2025 d’exception.
Effectif et absences : Le PSG devra se passer de deux défenseurs importants, tous deux suspendus jusqu’à la fin du tournoi. Le défenseur central équatorien Willian Pacho et le polyvalent Lucas Hernandez purgent le second de leurs deux matchs de suspension après leurs expulsions en quart de finale. En leur absence, le jeune Brésilien Lucas Beraldo a brillamment tenu la charnière aux côtés du capitaine Marquinhos lors de la demie, et devrait à nouveau être titularisé en finale. En dehors de ces deux suspensions, aucun blessé n’est à signaler dans l’effectif parisien, un luxe qui offre à Luis Enrique de multiples options. Élu meilleur joueur du PSG cette saison, Ousmane Dembélé a inscrit de nombreux buts décisifs (notamment en quart contre le Bayern) et délivré plusieurs passes décisives, justifiant son statut de prétendant au Ballon d’Or. L'ancien barcelonais devrait mener l’attaque en finale. À ses côtés, Désiré Doué a crevé l’écran lors de ce Mondial des clubs, tout comme Bradley Barcola, et pourrait être aligné d’entrée. L’ailier géorgien Khvicha Kvaratskhelia, arrivé en provenance de Naples cet hiver, constitue une autre arme offensive de choix. Le buteur portugais Gonçalo Ramos est également en concurrence pour occuper la pointe, lui qui a brillé en entrant face au Real.
Au milieu, le trio Vitinha – Fabián Ruiz – Joao Neves donne entière satisfaction, Fabián s’étant même offert un doublé en demi-finale contre le Real. Les latéraux Achraf Hakimi et Nuno Mendes, intouchables, apportent un danger constant sur les ailes. Avec un groupe aussi talentueux et en forme, Luis Enrique dispose d’un onze-type rodé et performant.
Compo probable (4-3-3) : Gianluigi Donnarumma – Achraf Hakimi, Marquinhos, Lucas Beraldo, Nuno Mendes – Vitinha, Joao Neves, Fabian Ruiz – Desiré Doué, Ousmane Dembélé, Khvicha Kvaratskhelia (ou Bradley Barcola).
Où voir Chelsea – PSG en direct (TV/streaming)
Cette finale Chelsea - PSG bénéficie d’une couverture médiatique exceptionnelle. En France, l’événement sera diffusé en direct et en clair sur TF1 à 21h00, la chaîne ayant bouleversé sa programmation pour profiter de la présence d’un club français en finale.
La rencontre sera également accessible en streaming sur DAZN, détenteur mondial des droits, qui a choisi de diffuser l’intégralité du tournoi gratuitement. Concrètement, il suffit de créer un compte gratuit sur le site ou l’application DAZN pour regarder le match en direct (sur smartphone, ordinateur ou TV connectée).
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Confrontations directes : un duel récent mais intense
Depuis leur première confrontation en 2004, Parisiens et Londoniens se sont affrontés à 8 reprises en Ligue des champions (de 2004 à 2016), souvent dans des matchs à élimination directe. Un bilan qui témoigne du statut qu’a acquis le PSG sur la scène continentale, lui le « jeune » grand d’Europe venu bousculer l’ordre établi.
Tout commence en 2004-2005, en phase de groupes de C1. Pour sa première campagne en Ligue des champions depuis presque quatre ans, le PSG de Vahid Halilhodžić affronte le Chelsea de José Mourinho, tout juste auréolé d’un sacre européen avec Porto. Le 14 septembre 2004 au Parc des Princes, la marche est trop haute : Chelsea s’impose 3-0 à Paris pour le tout premier duel entre les deux clubs, porté par un doublé de Didier Drogba. Au match retour, en novembre 2004 à Stamford Bridge, le PSG résiste et décroche un nul 0-0. Insuffisant toutefois pour voir les huitièmes : Paris termine dernier de son groupe, là où Chelsea filera jusqu’en demi-finale cette saison-là.
Dix ans plus tard, en 2013-2014, le PSG version QSI retrouve Chelsea en quarts de finale de Ligue des champions. À l’aller au Parc, Paris l’emporte 3-1. Mais au retour à Stamford Bridge, les Blues renversent la situation dans un match à suspense : Chelsea gagne 2-0 grâce à un but tardif de Demba Ba à la 87ᵉ minute, arrachant sa qualification pour le dernier carré grâce à la règle du but à l’extérieur. Ce finish cruel élimine un PSG alors en plein apprentissage du très haut niveau européen.
Rebelote en 2014-2015, cette fois dès les huitièmes de finale. Le PSG de Laurent Blanc et le Chelsea de Mourinho se neutralisent 1-1 à l’aller au Parc. Au match retour à Londres, le 11 mars 2015, le scénario devient dantesque : Zlatan Ibrahimović est expulsé dès la 31ᵉ minute, laissant les Parisiens à dix contre onze pendant plus d’une heure. Malgré cela, le PSG fait preuve d’un cœur immense. Menés 1-0 puis 2-1 en prolongation, les coéquipiers de Blaise Matuidi reviennent deux fois au score, d’abord par David Luiz d’une tête rageuse (86ᵉ), puis grâce au à Thiago Silva d’un coup de tête héroïque à la 114ᵉ minute. Score final 2-2 a.p., et une qualification du PSG grâce aux buts marqués à l’extérieur qui fait date, éliminant Chelsea au bout du suspense malgré l’infériorité numérique.
En 2015-2016, pour la troisième année de suite, les deux équipes se retrouvent en phase à élimination directe (huitièmes de C1). Cette fois, le PSG a pris l’ascendant. Emmené par un Zlatan Ibrahimović décisif, Paris s’impose 2-1 à l’aller au Parc des Princes puis de nouveau 2-1 au retour à Stamford Bridge (buts d’Adrien Rabiot et Ibrahimović). Les hommes de Blanc éliminent Chelsea avec maîtrise, sur un score cumulé de 4-2
Depuis 2016, Paris et Chelsea ne s’étaient plus croisés… jusqu’à cette finale mondiale inédite sur terrain neutre. Bilan général des confrontations officielles : en 8 matchs, 3 victoires pour le PSG, 2 pour Chelsea, et 3 nuls.
Autant dire que l’historique est relativement équilibré, même si la dynamique récente penche du côté parisien. Sur la forme actuelle, l’avantage semble en effet net pour le PSG. Les Parisiens impressionnent par leur série de victoires et leur solidité défensive hors normes. Les hommes de Luis Enrique sont considérés comme l’équipe du moment, y compris par la presse anglaise et apparaissent inamovibles.
Chelsea, de son côté, affiche un regain de compétitivité, mais reste inconstant sur l’ensemble de la saison selon son propre coach. Les Blues ont concédé une défaite en phase de groupes du Mondial des clubs, avant de monter en puissance avec trois succès de rang pour rallier la finale. Ils s’appuieront sur le talent individuel de leurs joueurs comme Cole Palmer ou Pedro Neto et sur un état d’esprit combatif.
Le contexte de cette finale est celui d’un terrain neutre aux États-Unis, dans un MetLife Stadium acquis au spectacle plus qu’à un camp ou l’autre. Seul élément extérieur à surveiller : la météo chaude du milieu d’après-midi américain, qui pourrait jouer sur la fraîcheur physique en fin de match.
Cotes du match : PSG favori, mais une finale reste ouverte
Victoire Chelsea : 5,15 (Betclic)
Le PSG est clairement favori selon Betclic. Une victoire parisienne dans le temps réglementaire rapporterait peu, tandis qu’un succès de Chelsea est considéré comme une surprise majeure.
Cotes pour la victoire finale
PSG vainqueur : 1,32 (Betclic)
Chelsea vainqueur : 3,40 (Betclic)
Le PSG reste largement favori pour soulever le trophée, même en cas de prolongation. Chelsea est vu comme un outsider, avec un gain potentiel plus élevé en cas d’exploit.