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Un PSG en panne d'idée échappe de peu au piège du FC Espaly en Coupe de France

Barcola, Doué et Ramos, les trois buteurs du PSG en seconde période.
Barcola, Doué et Ramos, les trois buteurs du PSG en seconde période. ALEX MARTIN/AFP
À Clermont-Ferrand, au stade Marcel-Michelin, le PSG s'est imposé mercredi sur le fil face à l'équipe amateur du FC Espaly (National 3) en 16es de finale de la Coupe de France (2-4).

A priori, le Paris Saint-Germain n'aurait pas dû avoir de soucis pour se défaire du FC Espaly, club amateur de National 3. Forcément, Luis Enrique a profité de cette rencontre pour faire tourner, en instaurant notamment dans son onze ces trois Titis, Senny Mayulu, Yoram Zague et Axel Tape. Une bonne idée sur le papier, mais c'était sans compter sur l'ouverture du score précoce de l'adversaire. 

Sur sa seule opportunité de la première période, Espaly fait mouche grâce à Kevis Gjeci qui reprend un centre de Mezaber de la tête (3ᵉ). Un coup de tonnerre pour les Parisiens et l'entraîneur espagnol, qui vont être menés par cette équipe de National 3 pendant 34 minutes. L'équipe de Lionel Vaillant va faire bloc et contenir les assauts adverses, particulièrement les tentatives de Doué (18ᵉ) et de Mayulu (31ᵉ).

Pour Paris, un seul être vous manque, et tout est dépeuplé. Laissé sur banc des remplaçants par Luis Enrique, Vitinha semble être la pièce manquante dans cette première période. Stérilité et manque de rythme, le jeu du PSG est méconnaissable et des joueurs comme Fabian Ruiz ne prenne pas de leadership attendu par le technicien asturien. Cela vaudra à l'ancien milieu de terrain de Naples et du Betis d'être remplacé à la mi-temps par le joueur portugais. 

Heureusement pour le PSG, Warren Zaïre-Emery égalise à moins de dix minutes de la fin de la première période d'une frappe à ras de terre du pied gauche à l'entrée de la surface (37ᵉ). Un but qui ne fait pas plus réagir les Parisiens, visiblement insatisfaits de ce qu'ils ont proposé sur les 45 premières minutes. Néanmoins, cela les relance bel et bien dans la partie.

Au-delà de Vitinha, Luis Enrique décide aussi de faire entrer Kang-in Lee et Nuno Mendes. Trois profils capables d'apporter ce qu'il manquait au PSG durant le premier acte : de la vie et, de surcroît, du jeu. La confiance monte progressivement et c'est finalement Désiré Doué qui permet à son équipe de prendre l'avantage après avoir coupé un centre à ras de terre de Barcola (67ᵉ). Le club de la capitale pense avoir fait le plus dur, mais là, encore une fois, à la surprise générale, le FC Espaly va parvenir à marquer un nouveau but. 

Un centre d'Allaigre mal repoussé par Tape tombe dans les pieds de Fournel qui reprend du droit. Tenas repousse, mais ne peut plus rien faire sur le deuxième tir de l'attaquant, qui pousse le ballon au fond (71ᵉ). Le stade Marcel-Michelin explose de joie suite à ce nouvel exploit des Espaviots, qui n'ont plus que 20 minutes à tenir avant une potentielle séance de tirs au but. 

Mais ces derniers craqueront en toute fin de match. Sur un débordement côté gauche, Nuno Mendes centre à ras de terre en direction de Bradley Barcola au second poteau, qui n'a plus qu'à la pousser au fond (88ᵉ). Derrière, c'est Gonçalo Ramos qui inscrira le dernier but des siens sur penalty, suite à une main dans la surface de réparation de Bendriss (90+2ᵉ). Le PSG a eu chaud, mais ce dernier verra bel et bien les 8ᵉˢ de finale de la Coupe de France