Première 1/2 heure de Saint-Etienne : "Après avoir analysé le match, je pense que cela à plus avoir avec Saint-Etienne qu'avec nous. Le rythme était inhabituel, mais ils ont été très bons. Ils avaient de la précision. Ce sont des choses qui peuvent arriver. On essaie de faire en sorte que ça ne soit pas le cas."
Luis Castro : "Je connais l'entraîneur. Je viens d'apprendre que Gonçalo et Joao l'ont connu. Mais nous avons déjà analysé Dunkerque. C'est une équipe avec une bonne progression. Ils ont été impressionnants contre Lille. Ils osent partir de l'arrière. C'est une équipe complète, qui provoque le hors-jeu, qui est jeune et ça ne m'étonne pas du tout qu'elle soit qualifiée. Ils travaillent très bien. J'espère que demain, ils ne seront pas en réussite."
Gérer la dernière ligne droite : "Je vais la gérer comme d'habitude. Vous devriez être habitué à cela. Nous ne planifions pas notre saison en fonction d'un seul match. On va faire comme on l'a toujours fait en utilisant le plus grand nombre de joueurs."
Réaction de ses joueurs en ce moment : "Je ne suis pas surpris. Nous sommes dans une nouvelle phase. Pour certains joueurs, c'est une phase d'éloges... Et les éloges, ça favorise les erreurs. L'objectif est de penser que tous les matchs sont difficiles. Chaque adversaire a la motivation de nous battre. L'excès de quoi que ce soit est négatif."
Désiré Doué : "Je vais parler de façon plus générale. J'ai des joueurs mûrs. Mais Désiré, Bradley, Joao... Ils sont très jeunes. C'est très beau d'entendre des choses positives, mais il faut être concentré, et dépasser les moments difficiles aussi. En ce moment, ils sont dans un moment très positif, mais on doit être focus sur ce dont l'équipe a besoin."
Préparer mentalement le statut de favori : "Nous avons commencé le 1er match à Lens. Ensuite nous avons joué plusieurs équipes, et maintenant Dunkerque. Comment est-ce que nous jouons chaque match contre un adversaire de n'importe quel championnat ? Nous ne changeons jamais notre état d'esprit. Il faut respecter l'adversaire et jouer à son maximum. Je veux toujours gagner davantage. Nous voulons écrire une page de l'histoire en France et prendre chaque match comme un défi."
Evolution en tant qu'entraîneur : "L'une des constantes de ma carrière est de changer les choses continuellement. Oui, je me suis amélioré depuis le début, mais je me demande toujours quels sont les aspects de l'entraînement que je répète pendant un match. Quand tu perds, c'est surtout là que tu vois les possibilités d'amélioration. Mon obsession est qu'on voit les répercussions de la préparation sur des matchs."
Bradley Barcola : "Il a commencé une saison avec une série de buts spectaculaire. Il a été l'un des joueurs qui a le mieux compris que lorsqu'il y a un joueur mieux placé, il peut passer. Il a participé à 33 actions. Cela montre la générosité des attaquants, et en particulier, la sienne. Nous avons beaucoup travaillé sur cela cette année. Le résultat est que les joueurs marquent plus. Et nous ne concédons pas non plus beaucoup. Il est vraiment capable de donner le ballon quand un coéquipier est mieux placé."
Echanges avec les joueurs : "Je le fais de façon très spontanée. Nous jugeons de manière privée, mais après, j'échange avec les joueurs. J'essaie de savoir qui a besoin de temps de jeu. J'aime le faire. L'une des choses les plus belles de ce métier est de pouvoir vivre avec des jeunes, partager des moments avec eux. J'aime juger avec eux. La majorité du temps, c'est moi qui décide, même si on me dit le contraire de ce que je pense."
Ibrahim Mbaye : "Oui, il peut jouer demain. Il a eu une progression évidente, aussi bien physique que mentale. Savoir avec quel type de joueur tu vas t'engager, c'est très important. Il est très mûr. J'aime son attitude. Quand il retourne en U19 ou U23, son attitude défensive est toujours excellente. C'est un pari du staff. Mais, il faut aussi avancer petit à petit. Il pourra nous aider dans un futur plus proche, puisqu'il le fait déjà maintenant."
L'attractivité de la Ligue 1 : "Je comprends que cette année, avec la différence de points que nous avons, c'est difficile. Mais, on bat des records, ça veut dire que personne ne l'a jamais fait. Le niveau des équipes françaises a été démontré en Ligue des champions. C'est là où se situe le niveau de la Ligue 1. Un club français peut gagner la Ligue des champions."
Turnover ? : "Il y aura 11 joueurs du PSG tout à fait préparés à être compétitifs. Ils ne se relâcheront pas. Nous devons être à la hauteur de nos supporters. Il n'y aura qu'un gardien, que personne ne s'inquiète."