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Comme prévu, le PSG roule sur Saint-Brieuc et complète le carré final de Coupe de France

Paris sans souci.
Paris sans souci.Damien MEYER / AFP
Sans forcer, le Paris Saint-Germain a déroulé et infligé une correction prévisible à Saint-Brieuc, pour qui le parcours en Coupe de France est terminé. Le PSG n'est lui plus qu'à deux matchs d'un énième sacre dans cette compétition.

Dernier quart de finale de la Coupe de France, et bien évidemment, le plus déséquilibré. Dans le coin droit, Saint-Brieuc, club de National 2, qui pouvait toutefois s'inspirer de son succès sur Nice au tour précédent, et de la qualification de son confrère de Cannes la veille. Dans le coin gauche, le Paris Saint-Germain, la meilleure équipe de l'Hexagone. La glorieuse incertitude du sport pouvait-elle encore faire des miracles ?

Dans un Roazhon Park copieusement garni pour l'occasion, les Bretons laissaient le contrôle du ballon au PSG comme attendu, mais ne s'interdisaient pas quelques balles de contre. Néanmoins, Paris manquait de peu l'ouverture du score sur un premier corner que Gonçalo Ramos ne parvenait pas à reprendre, puis un second sur lequel le Portugais butait sur Franck L'Hostis (9e). Le stade se levait quand Stan Janno faussait compagnie à la défense, mais l'attaquant de Saint-Brieuc ne parvenait pas à tirer (15e).

La sanction tombait juste après quand Désiré Doué armait une frappe contrée qui touchait la barre. João Neves reprenait en premier et faisait trembler les filets. 

Dès lors, le match se transformait logiquement en attaque – défense. Une frappe de Fabián Ruiz venait fracasser la barre (23e), les occasions pleuvaient, et l'on ne se demandait pas si le PSG allait doubler la mise, mais quand. Ce qui finissait par arriver à la 35e minute, quand un centre parfait de Senny Mayulu permettait à Gonçalo Ramos d'enfin faire le break. 

Logique : Paris était au-dessus, et malgré sa générosité, Saint-Brieuc ne parvenait pas à réellement inquiéter la défense adverse, hormis peut-être sur une frappe de Léo Yobé un peu taupée. À la pause, le PSG était en contrôle. Et dès la reprise, Khvicha Kvaratskhelia, servi par Doué, était balancé dans la surface, permettant à Gonçalo Ramos de corser l'addition du point de pénalty. Le match était terminé. 

Et encore plus quand Désiré Doué se récompensait de son bon match en aggravant la marque d'une frappe sèche de l'entrée de la surface (55e). Dans la foulée, Gonçalo Ramos signait un triplé, son premier sous le maillot parisien, avant que le bal des remplacements ne soit lancé des deux côtés. 

Mais l'avalanche de buts ne s'arrêtait pas pour autant. Senny Mayulu, en vue ce soir, avait lui aussi droit à son but, se retrouvant au bout de la chaîne d'une belle action collective (66e), avant que Paris ne desserre enfin son étreinte, laissant à Saint-Brieuc l'espoir de sauver l'honneur pour récompenser un public qui n'attendait que ça. Mais à la place, il avaient droit à un nouveau but signé cette fois Ousmane Dembélé, qui participait à la fête. 

Paris s'impose donc 0-7 et complète le dernier carré. Un succès logique, un score qui représente les classes d'écart entre les deux équipes. La fin d'une belle aventure pour Saint-Brieuc, la poursuite d'une nouvelle campagne de Coupe de France réussie. On voit mal qui pourrait empêcher le PSG de conserver son titre...