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La Conmebol ouvre une enquête sur les incidents de la fin du match Uruguay - Colombie

Les scènes de violence après la rencontre.
Les scènes de violence après la rencontre.JUAN MABROMATA/AFP
La Confédération sud-américaine de football (Conmebol) a annoncé ce jeudi l'ouverture d'une enquête sur les violents incidents dans les tribunes à l'issue de la demi-finale Uruguay - Colombie (0-1) mercredi soir à Charlotte (États-Unis), impliquant l'attaquant de la Celeste Darwin Nunez.

"À la lumière des actes de violence survenus à la fin du match entre les équipes nationales d'Uruguay et de Colombie, la commission disciplinaire de la Conmebol a décidé d'ouvrir une enquête afin de clarifier la séquence des événements et les responsabilités des personnes impliquées", indique dans un communiqué la Confédération.

"Il est inacceptable qu'un incident comme celui-ci transforme la passion en violence. Par conséquent, aucun comportement qui viole l'esprit du sport et du plus beau spectacle du monde, qui appartient à toute la famille, ne sera toléré", ajoute-t-elle.

Le match a été très hâchée par des fautes, dont une a valu l'exclusion au Colombien Daniel Munoz, auteur d'un coup de coude au joueur du PSG Manuel Ugarte (45ᵉ).

À peine la fin du match sifflée, deux groupes de supporters, qui s'étaient provoqués pendant la rencontre, se sont affrontés violemment. La grande majorité des spectateurs présents dans le stade étaient Colombiens, mais sans aucune barrière de séparation avec les fans uruguayens.

Des joueurs de l'Uruguay, dont l'attaquant Darwin Nunez, se sont précipités dans la foule, visiblement pour protéger leurs supporters de fans colombiens, provoquant un chaos de quelques minutes avant l'intervention des forces de l'ordre.

Sur les images vidéo diffusées sur X, on voit le buteur de la Celeste presque torse nu en train d'échanger des coups dans une tribune avec des supporters colombiens, dont l'un d'entre eux lui assène un puissant direct au visage.

Les joueurs uruguayens ont déclaré avoir agi pour défendre leurs familles, dénonçant l'agression dont ils ont dit avoir été victimes. "Il n'y avait aucun agent de police (...) j'espère que les organisateurs seront plus attentifs aux familles" des joueurs, a affirmé le défenseur Jose Maria Gimenez.

"Les joueurs uruguayens ont eu une réaction instinctive, naturelle, pour défendre et protéger les enfants qui se trouvaient dans les tribunes et qui étaient agressés, les femmes, les parents, les membres les plus proches de la famille. C'est une réaction instinctive de parent", a déclaré Ignacio Alonso, président de la Fédération uruguayenne de football (AUF).

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