La Côte d'Ivoire, "le challenge le plus important de ma vie", assure Gasset

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La Côte d'Ivoire, "le challenge le plus important de ma vie", assure Gasset

Jean-Louis Gasset en conférence de presse ce vendredi.
Jean-Louis Gasset en conférence de presse ce vendredi.SIA KAMBOU/AFP
Le sélectionneur de la Côte d'Ivoire Jean-Louis Gasset découvre la Coupe d'Afrique à 70 ans et se prépare pour "le challenge le plus important de (sa) vie" : essayer de la gagner, à domicile.

Q : vous avez joué la Ligue des champions avec le Paris Saint-Germain, l'Euro avec la France, que représente la CAN que vous découvrez ?

R : "C'est le challenge le plus important de ma vie, j'ai connu pas mal de choses, mais là, je découvre une nouveauté, une pression supérieure et j'ai envie de réaliser le rêve de tout un peuple. C'est pourquoi j'ai accepté ce challenge, pour être au rendez-vous. Je suis entouré de personnalités qui ont l'expérience de l'Afrique, qui m'apprennent, des gens qui ont gagné la CAN et m'expliquent ce qui m'attend demain (samedi, en match d'ouverture contre la Guinée-Bissau), j'ai rencontré les plus grands, qui ont gagné en Afrique. Après le foot reste le foot, demain, c'est un terrain avec deux fois onze joueurs, les meilleurs vont gagner et j'espère que ce sera nous."

Q : jouer à domicile est-il plutôt une pression ou un honneur ?

R : "Dans tout sport, c'est un avantage de recevoir. La question est de savoir comment, nous, on va gérer la pression. Par exemple, si vous mettez vos joueurs dans les meilleures dispositions pour les écarter un peu de cette pression, si vous ne parlez pas que de ça tous les jours… Sincèrement, je préfère la pression de jouer à domicile parce que je pense que dans les moment-clefs, ce sera décisif."

Q : pensez-vous toujours que la Côte d'Ivoire fait partie des outsiders et non des favoris ?

R : "Je n'ai pas changé d'avis, les favoris, on les connaît, le tenant du titre (le Sénégal) et le demi-finaliste de la Coupe du monde (le Maroc), nous on fait notre petit bout de chemin. Il y a 20 mois que je suis sélectionneur, on a essayé de faire au mieux, aujourd'hui, je pense qu'on est prêt. L'attente de la rue, on la sent tous les jours, mais je ne pense pas que ce soit une pression de plus. Il va falloir qu'on vive l'évènement. Moi aussi, je débute la CAN, on m'annonce un stade (Alassane Ouattara, près d'Abidjan) en feu, j'ai envie de le connaître. Mon travail est de transformer cette pression en du positif, que ça donne force et confiance à mes joueurs. Il ne faut pas que ça nous inhibe, je pense que c'est pour ça qu'on m'a choisi, parce que je suis expérimenté."

 

Propos recueillis en conférence de presse

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