Erik ten Hag n'avait pris la place de l'entraîneur champion Xabi Alonso que cet été et signé un contrat jusqu'en 2027 - un projet à long terme qui a échoué plus vite que prévu.
Sur le plan sportif, les débuts en Bundesliga ont été un échec. Leverkusen a débuté par une défaite 2-1 contre le TSG Hoffenheim, suivie d'un match nul décevant 3-3 chez le Werder Brême.
Pas convaincant sur le plan sportif et humain
Malgré une supériorité numérique et une avance de 3 à 1, l'équipe de ten Hag a laissé le match lui échapper au Weserstadion. Les médias comme Bild ont donc parlé d'une "énorme surprise" si le club continuait à accorder sa confiance à son entraîneur après ce début de crise.
Mais les résultats ne sont apparemment pas les seuls à avoir contribué à une séparation rapide. Avant le match de Brême, Kicker avait déjà critiqué la préparation du match et les discours de l'entraîneur. Après le match, on disait que ten Hag avait "déjà fait des dégâts à plusieurs niveaux". Le fait que la direction du club ne l'ait pas renforcé publiquement, ni avant, ni après sa prestation de samedi, a rapidement indiqué un manque de confiance.
De plus, des conflits internes ont pesé sur les relations. La critique publique de l'entraîneur concernant un éventuel transfert de Granit Xhaka a notamment créé des tensions, le directeur sportif Simon Rolfes n'ayant pas exclu cette possibilité.
Les demandes publiques répétées de nouvelles arrivées n'ont apparemment pas non plus été bien comprises au sein du club. En somme, un climat défavorable s'est créé après quelques semaines seulement, rendant la collaboration à peine possible.
UPDATE : le Bayer confirme le renvoi de ten Hag