Le latéral espagnol, qui réalise une excellente première saison en Allemagne avec 11 buts et 15 passes décisives pour le Bayer Leverkusen, vit une saison de rêve, avec une convocation en équipe nationale et une possible sélection pour l'Euro 2024, après avoir quitté le Benfica à la fin de la saison.
L'ailier gauche admet qu'il a eu du mal à prendre cette décision et pointe du doigt la façon dont il a été traité à Luz. "La décision n'a pas été facile à prendre, mais il est vrai que le club n'a pas vraiment misé sur moi et qu'il y a eu un moment où j'ai dû chercher d'autres solutions. Leverkusen a fait une offre intéressante et j'ai décidé de l'accepter", a-t-il déclaré.
"Mon idée a toujours été de continuer. Il y a même eu un moment où j'ai décidé de rester, c'était mon souhait, mais quand il s'agissait de négocier, il y avait toujours de grands écarts entre moi et le club, qui avait d'autres idées. C'est pourquoi il n'a pas été possible de trouver un accord", a-t-il ajouté.
Grimaldo reconnaît avoir vécu des moments difficiles à Luz, mais préfère garder un souvenir positif d'une période qui a duré sept saisons et demie et au cours de laquelle il a remporté neuf trophées, dont quatre championnats.
"Trop souvent, j'ai été injustement critiqué. Je devais souvent jouer les mauvais flics pour défendre mes coéquipiers. Après les défaites, j'ai toujours montré mon visage, il y a eu des conflits dans lesquels je n'étais pas du tout fautif, mais c'est moi qui étais critiqué. Mais le plus important, c'est que j'ai toujours tout donné pour le club", explique-t-il.
Après plusieurs années passées à briller au Portugal, sa décision de rejoindre le Bayer Leverkusen a été quelque peu surprenante. Pourtant, l'Espagnol affirme qu'il n'a jamais eu l'impression de faire un pas en arrière, notamment parce que la saison de l'équipe allemande s'annonce historique. Entre-temps, il a fait l'éloge de son compatriote Xabi Alonso, l'entraîneur du moment dans le football européen.
"Je n'ai pas ce sentiment, Leverkusen est un grand club. Pour ma première année, nous pouvons gagner la Bundesliga, la Coupe et l'Europa League. Et nous avons un entraîneur très spécial, Xabi Alonso, qui fera un long chemin et qui m'a fait confiance dès le début. Je suis très heureux et convaincu d'avoir pris une bonne décision."
Par rapport aux autres entraîneurs avec lesquels il a travaillé à l'Estádio da Luz, Grimaldo, qui a fait l'éloge de Schmidt, Jesus et Rui Vitória, a indiqué que Bruno Lage était celui qui ressemblait le plus à l'entraîneur espagnol.
"Par sa façon de voir le jeu, les passes courtes, la possession du ballon, Bruno Lage est peut-être celui qui ressemble le plus à Xabi Alonso. Quand il est arrivé dans l'équipe, tous les joueurs ont beaucoup aimé les idées qu'il a apportées et les changements qu'il a faits", explique-t-il.
