Une équipe japonaise dynamique n’a pas réussi à trouver la faille face à une équipe du Mexique qui a perdu son capitaine Edson Alvarez, sorti sur blessure en première période, puis a vu Cesar Montes être expulsé dans le temps additionnel de la seconde mi-temps.
Le Japon s’est montré dangereux dès les premières minutes, mais la tentative de Takefusa Kubo, ailier de la Real Sociedad, depuis l’axe de la surface, est passée à côté, et quelques instants plus tard, le tir d’Ayase Ueda depuis le côté gauche a été contré.
La meilleure occasion de la première période est intervenue à la 11ᵉ minute, lorsque Kubo a décoché une frappe lointaine en direction du but mexicain, captée par le gardien Angel Malagon.
Après que Takumi Minamino a envoyé sa reprise au-dessus de la barre à la 53ᵉ minute, le Mexique a répliqué rapidement avec une frappe de Roberto Alvarado qui s’est envolée au-dessus.
Le Mexique a finalement obligé le gardien japonais Zion Suzuki à s’employer, ce dernier détournant une tête d’Erik Lira à la 67ᵉ minute, puis Hirving Lozano a eu la dernière vraie opportunité pour El Tri, mais son tir depuis l’axe de la surface a été contré.
"Le Mexique a fait preuve d’une grande discipline et il était très difficile de les déstabiliser", a déclaré le sélectionneur japonais Hajime Moriyasu.
Le nombreux public mexicain a exprimé sa frustration à la fin du match en huant son équipe. Mais l’entraîneur du Mexique, Javier Aguirre, qui avait dirigé le Japon de juillet 2014 à janvier 2015, a estimé que le résultat était "logique".
"À mon avis, c’était un match très équilibré", a-t-il déclaré. "La première mi-temps était pour eux, et nous avons été un peu meilleurs en seconde période."
"Leur vitesse et leur intensité nous ont surpris", a-t-il reconnu. "Je savais qu’ils étaient très intenses. J’ai rencontré leur entraîneur quand j’étais là-bas. Il les a poussés à courir, à s’engager et à être très compétitifs – 90 % d’entre eux jouent en Europe, donc ils bénéficient d’un autre niveau d’entraînement."
Le Mexique, déjà assuré de participer à la phase finale de la Coupe du monde en tant que coorganisateur avec les États-Unis et le Canada, était en difficulté lors du retour d’Aguirre en juillet 2024, mais a réalisé une solide saison 2025, marquée par des succès en Gold Cup et en Ligue des nations de la CONCACAF.