Depuis le premier Superbowl en 1966, aucune équipe, pas même celle des New England Patriots du légendaire Tom Brady, n'est parvenue à réaliser le "three-peat", c'est-à-dire remporter trois fois de suite la finale du sport-roi aux États-Unis.
Vainqueur des éditions 2023 et 2024, Kansas City et son quarterback Patrick Mahomes, qui à 29 ans marche sur les traces de Brady, s'avance ainsi avec la volonté d'écrire l'Histoire lors du Superbowl du 9 février à la Nouvelle-Orléans, dont le show de la mi-temps, toujours très attendu, sera assuré par le rappeur Kendrick Lamar.
D'ici-là, quasi invincible durant la saison régulière (15 victoires - 2 défaites), les Chiefs sont assurés de recevoir dans leur bruyant stade Arrowhead, et sont même dispensés de premier tour ce week-end, comme les Detroit Lions.
La franchise du Missouri peut-elle tomber de son piédestal ?
Depuis qu'elle a "Pat Mahomes" comme chef d'orchestre (sept saisons), elle n'a jamais fait moins bien qu'une finale de conférence et peut compter cette année sur une robuste défense, qui a su compenser la légère inconstance de son quarterback, de toute façon jamais aussi fort qu'en play-offs.
Mais une partie de l'Amérique espère la chute de Kansas City, lassée de sa domination, voire de son omniprésence médiatique depuis l'idylle nouée il y a un an et demi entre Travis Kelce, l'une de ses pièce-maîtresse, et la superstar Taylor Swift.
Rare équipe à avoir battu les Chiefs cette saison, les Buffalo Bills, qui courent toujours après un premier titre, ont plus que jamais l'ambition d'y parvenir. Emmenée par le quarterback Josh Allen, favori au titre de MVP, la franchise appartenant à la famille de la championne de tennis Jessica Pegula reçoit dimanche les Denver Broncos, équipe portée par sa jeunesse et qui retrouve les play-offs pour la première fois depuis son sacre de 2015-2016.
Autre prétendant, les Baltimore Ravens de Lamar Jackson, MVP de la saison passée, affrontent samedi les Pittsburgh Steelers. Mais pour ces premiers matches à élimination directe, les regards seront tout autant tournés vers les formations de Los Angeles, Rams et Chargers, alors que la cité californienne reste la proie des flammes.
Ces franchises ont souligné que les domiciles de membres de leurs staffs avaient été touchés. Et les Chargers, qui ont dû écourter leurs derniers entraînements à cause des fumées toxiques, ont prévenu qu'ils seraient "en mission" samedi à Houston contre les Texans.
Quant aux Rams, vainqueurs du Superbowl il y trois ans, la rencontre prévue lundi soir à LA face aux Minnesota Vikings a été délocalisée en Arizona. "Nos pensées et nos prières sont avec toutes les victimes des incendies", a commenté leur quarterback, Cooper Kupp.