Flashscore Scouting : Xavi Simons, un n°10 talentueux aux statistiques impressionnantes

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Flashscore Scouting : Xavi Simons, un n°10 talentueux aux statistiques impressionnantes
Xavi Simons posant avec son trophée du meilleur jeune talent du mois de janvier en Eredivisie.
Xavi Simons posant avec son trophée du meilleur jeune talent du mois de janvier en Eredivisie.
@EredivisieEN
Il s'éclate depuis le début de saison et son arrivée au PSV Eindhoven, Xavi Simons semble avoir pris son envol au sein de son pays natal. Il s'est mué en buteur, lui qui joue n°10 la majorité des matches désormais. International néerlandais depuis peu, l'ancien parisien fait aujourd'hui l'objet d'un Flashscore Scouting.

12 buts et 4 passes décisives en 28 matches toutes compétitions confondues, mais surtout 9 pions et 4 caviars en championnat, l'Eredivisie est devenu le terrain de chasse favori de Xavi Simons. Sous les ordres de Ruud van Nistelrooy, lui aussi arrivé à l'intersaison, le joueur formé à la Masia a changé de dimension. Il est un milieu de terrain capable d'être bien plus décisif dans le dernier tiers adverse. Surtout, il a fait gagner le PSV, lui qui n'a que 19 ans. 

Flashscore France s'est donc logiquement tourné vers cette pépite qui n'a pas su montrer tout son potentiel en Ligue 1, la faute, peut-être, à un temps de jeu trop faible au PSG.

Un joueur métamorphosé

Et si c'était finalement à un poste avancé que Xavi Simons était le plus dangereux et le plus à l'aise ? Les derniers mois vont clairement dans ce sens. Van Nistelrooy aurait donc trouvé la clé pour faire passer un cap au natif d'Amsterdam. 

Lors de son passage en France, Simons a disputé davantage de matches en tant que milieu relayeur et il est vrai qu'il n'a pas su exploiter toutes ses qualités, mais ce ne fut probablement pas sa faute.

"Si Ruud van Nistelrooy a-t-il décelé des choses en lui que Pochettino n’avait pas réussi à faire ? Honnêtement, je n’en suis pas sûr. Au regard des effectifs respectifs, Pochettino n’avait pas vraiment l’occasion de donner un rôle important à Xavi Simons, qui ne pouvait donc pas exprimer son plein potentiel. Et même au PSV, il n’était même pas destiné à être titulaire dans l’esprit de RVN", selon Enzo Pailot, spécialiste du football néerlandais et journaliste pour le magazine Ballon Rond.

Mauricio Pochettino l'avait positionné plus bas sur le terrain, l'obligeant donc forcément à faire plus de courses défensives, alors que cette saison, aux Pays-Bas, il se distingue par sa projection et sa capacité à apporter du danger dans le dernier tiers adverse. 

"C’est un profil unique au sein de l’effectif du PSV. Un joueur à vocation offensive très polyvalent, excellent dans les petits espaces par le dribble ou la passe, dotée d’une vraie capacité à créer, mais surtout à s’immiscer dans les espaces adverses, et qui dégage une réelle force de caractère", déclare Enzo Pailot.

Avant de poursuivre : "Xavi Simons a saisi sa chance en étant irréprochable dans l’engagement et en devenant petit à petit de plus en plus décisif. RVN a surtout profité du fait que Guus Til ne performait pas suffisamment pour lancer Xavi Simons dans le grand bain."

Cela va plus loin qu'un simple replacement, car Ruud van Nistelrooy l'a également utilisé sur le côté droit, ainsi qu'à la pointe de l'attaque. Là aussi, Simons est efficace si l'on en croit ses statistiques. C'est le cas également sur le côté gauche, comme durant les deux dernières rencontres d'Eredivisie fin janvier. L'ancien barcelonais est donc un joueur complet, capable de s'adapter à différents types de situation. Pour son entraîneur, il est nécessairement un très bel atout.

"Il a beau être très polyvalent, c’est un 10, ou alors un faux neuf. Il est très explosif, mais manque peut-être encore de vitesse pure et de vélocité pour évoluer pleinement sur un côté. Alors que dans l’axe, il est le liant idéal entre l’entrejeu et l’attaque. Sous RVN, il a une vraie liberté créative. Il peut se déplacer un peu partout dans la largeur du terrain, se positionner entre les lignes et même décrocher assez bas pour remonter le ballon", ajoute Enzo Pailot.

Néanmoins, il fait semble faire consensus dans l'axe, comme en témoigne son positionnement en général depuis le début de saison : "C’est un joueur qui est constamment tourné vers l’avant, c’est vraiment une caractéristique forte chez lui. Il a une excellente vision de jeu, tant sans qu’avec le ballon, ce qui en fait un vrai n°10 qui anime, oriente et dynamise le jeu de son équipe. Sur un côté, il a moins d’influence que dans le cœur du jeu."

De très belles lignes statistiques

Impliqué sur 16 buts en 28 matches toutes compétitions confondues depuis le début de saison, Simons a démarré en fanfare et son rythme a ralenti depuis quelques semaines maintenant. Des débuts tonitruants qui s'expliquent vraisemblablement par la surprise offensive qu'il a été pour les défenseurs d'Eredivisie.

"Déjà, il faut dire qu’un tel rendement de sa part n’était pas attendu, et surtout pas aussi vite. Il s’explique d’abord parce qu’avec Cody Gakpo et Luuk de Jong en vedettes offensives, le PSV avait déjà une large palette offensive avec des profils variés qui attiraient l’attention des défenseurs adverses, laissant donc plus d’espaces et de liberté à un jeune comme Xavi Simons qui n’avait que très peu de matchs en pro en début de saison", confie Enzo Pailot.

Il poursuit en ces mots : "Si tout le monde était plutôt content de le voir revenir au pays, quasiment personne ne s’attendait à un tel impact, surtout aussi rapidement. Il a profité de circonstances qui ont aussi été favorables à son explosion et c’est tout à son honneur de s’être montré à la hauteur aussi rapidement."

Comme dit précédemment, Enzo Pailot réaffirme qu'il y a eu un vrai changement, qui a surpris tout le monde, dont lui-même : 

"Si on m’avait dit qu’il deviendrait ce joueur en l’espace de quelques mois, je n’y aurais pas cru. Et même au-delà des statistiques – qui sont absolument folles et méritent d’être reconnues à leur juste valeur -, c’est aussi son apport dans le jeu qui me frappe. J’avais regardé tous ses matchs avec le PSG, et il s’est vraiment métamorphosé sous RVN – peut-être aussi parce que Pochettino l’utilisait un cran plus bas parfois. Mais c’est comme s’il s’était libéré d’un poids, de toute la pression sur ses épaules, pour s’exprimer pleinement et se montrer beaucoup plus tranchant en prenant bien plus d’initiatives."

Des statistiques qui ont donc une vraie valeur, Xavi Simons influence le collectif de Van Nistelrooy et ses performances sont réellement louables. Il n'est plus ce jeune joueur timide du PSG. L'ancien de la Masia a franchi un cap, plutôt conséquent. 

"Et dans ce PSV, en première partie de saison, il était important dans l’animation offensive. Probablement pas fondamental, parce qu’il manquait la plupart du temps de constance. Mais il restait vraiment une pièce essentielle du puzzle de RVN. Et avec le départ de Cody Gakpo et de Noni Madueke, je pense que Xavi Simons peut le devenir. Il faudra qu’il passe ce cap pour devenir le leader offensif de cette équipe (il sera le premier surveillé par les défenses adverses), et personne ne peut être certain qu’il puisse le passer immédiatement. Ça va être un vrai test pour lui, mais il peut passer dans une autre dimension encore", appuie Enzo Pailot.

Quelle marge de progression ?

L'été dernier, lors de son arrivée au PSV, une clause de rachat soumise dans son contrat a été évoqué, notamment par RMC. Le Paris Saint-Germain aurait réussi à glisser un montant optionnel qui lui permettrait de racheter le joueur en cas de bonnes performances. Cependant, Enzo Pailot ne croit pas à un retour. 

"Pour un retour au PSG, j’avoue que vu que tout le monde affirme tout et son contraire sur la fameuse clause de rachat, je préfère ne pas y croire. Et au vu du peu de considération au PSG – justifiée ou non -, je le vois mal y revenir même si c'est un profil de la sorte qu’il manque à Paris."

Né le 21 avril 2003, Simons va donc fêter ses 20 ans dans presque deux mois, l'occasion d'interpeller sur sa jeunesse, mais surtout son potentiel. Lorsqu'il était arrivé en France, il avait été - à juste titre -, décrit comme un phénomène. Dans le club de la capitale, il n'est pas parvenu à montrer pleinement ce qu'il savait faire. Revenu dans son pays natal, il fait forcément taire les sceptiques, s'il y en avait.

Pour Enzo Pailot, pas de doute, Xavi Simons a une grosse marge de progression et surtout, il doit s'aguerrir au PSV : "Il peut vraiment aller loin et enfin combler les attentes placées très jeune en lui. À court terme, il faudra voir s’il franchit le cap dont je parlais avec le départ de Gakpo et Madueke. Ça en dira beaucoup sur son développement à plus ou moins long terme. Mais c’est un joueur qui doit encore rester au moins jusqu’à l’été 2024 pour vraiment se développer, prendre le temps de s’imposer, de devenir un leader et de s’installer durablement dans le projet."

Enzo Pailot va même plus loin en déclarant qu'il rejoindra une grande écurie en Europe d'ici 2025 : "S’il continue sur sa belle lancée en poursuivant son développement, il signera dans un top club européen d’ici deux ans. J’ai assez peu de doutes là-dessus tant il a vraiment un profil assez singulier et, surtout, au vu de ce qu’il montre depuis des mois et les responsabilités qu’il va avoir dans les prochaines semaines."

Les mots sont pesés, il ne vous reste plus qu'une chose : regarder les prochaines rencontres du PSV Eindhoven afin de scruter attentivement les performances de Xavi Simons, à commencer par ce dimanche 5 février à 14h30 et un déplacement sur la pelouse du leader d'Eredivisie : le Feyenoord.

Quoi qu'il en soit, nul doute qu'il est promis à un grand avenir et même s'il reste beaucoup de chemin à parcourir, il semble plus que jamais sur la bonne voie. 

France gouvernement

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