M. Rubiales et ses trois co-accusés ont décliné la possibilité qui leur était offerte de prendre la parole une dernière fois. "Bien que cela semble incroyable, nous avons donc terminé", a alors conclu le très médiatique juge José Manuel Fernández-Prieto.
Comme c'est toujours le cas en Espagne, le magistrat n'a donné aucune indication sur la durée du délibéré, qui est souvent de plusieurs semaines.
La séance ce vendredi a été consacrée aux plaidoiries des avocats des trois co-accusés de M. Rubiales, qui étaient jugés pour un délit présumé de coercition, à savoir les pressions qu'ils auraient exercé sur la joueuse pour la convaincre de minimiser le geste de Luis Rubiales. Le procès avait débuté le 3 février devant l'Audience nationale à San Fernando de Henares, près de Madrid.
Entendue dès le premier jour, l'internationale espagnole Jenni Hermoso avait réaffirmé n'avoir jamais donné son consentement pour que M. Rubiales l'embrasse sur les lèvres lors de la remise des médailles après le triomphe de l'Espagne face à l'Angleterre en finale de la Coupe du monde à Sydney, le 20 août 2023.
Le parquet a réclamé deux ans et demi de prison à l'encontre de l'ex-président de la Fédération espagnole de football (RFEF) : un an pour agression sexuelle et un an et demi pour coercition. La procureure Marta Durántez Gil avait assuré qu'il n'y avait pour elle "aucun doute" sur le fait qu'il s'était agi d'un baiser forcé.