Ferran Torres offre une victoire capitale au Barça contre l'Atlético de Madrid

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Ferran Torres offre une victoire capitale au Barça contre l'Atlético de Madrid

Ferran Torres sur son but
Ferran Torres sur son butAFP
Au terme d'un festival d'occasions manquées, le FC Barcelone a tout de même remporté un succès essentiel sur sa pelouse contre l'Atlético de Madrid grâce à un but salvateur de Ferran Torres juste avant la mi-temps (1-0). Le club blaugrana retrouve 11 points d'avance sur le Real Madrid et fait un pas décisif vers le titre de champion.

CAMP NOU - Qu'elles ont été longues ces quelques secondes pour l'afición blaugrana, alors que l'arbitre, doigt sur l'oreillette, attendait le verdict de ses homologues de la VAR pour annoncer soit un penalty pour une main soit la fin du match. Ce fut finalement la deuxième option, signifiant une victoire essentielle pour le FC Barcelone sur l'Atlético de Madrid. Si une contre-performance aurait relancé le suspense, ce succès sur la plus petite des marges (1-0) valide quasiment le titre. 

Après deux matches sans but en Liga (trois si on compte la déroute en 1/2 finale retour de Copa del Rey contre le Real Madrid), le Barça n'a pas flambé au tableau d'affichage et a même multiplié les erreurs face aux cages colchoneras. Sans conséquence finalement contre une équipe dans un état de forme remarquable. 

Torres, un but qui vaut de l'or

Pour la Sant Jordi, protecteur des pays catalans, l'Atlético n'était pas venu au Camp Nou pour faire la lecture ou offrir des roses comme le veut la coutume. Mais c'est précisément l'homme aux cheveux roses, alias Antoine Griezmann, qui a ouvert les hostilités dès les premières secondes de jeu en trouvant la transversale de Marc André ter Stegen après une série de tergiversations défensives du Barça. 

Il a fallu attendre la 17e minute pour que le Camp Nou vibre enfin. Sur un exploit personnel au cœur du jeu, Robert Lewandowski s'est défait du marquage pour entrer dans la surface, s'ouvrir le chemin du but... avant que son dernier contrôle ne saccage tout et confirme ses doutes dans le dernier geste. 

Avec dix joueurs de champ dans son camp, l'Atleti était à la fois sous la pression blaugrana mais aussi dans son registre préférentiel pour contrer. Sur un long ballon, Yannick Carrasco a pris le meilleur à la course sur Jules Koundé côté droit puis a donné en retrait sur Ángel Correa dont le tir, trop écrasé, a finalement fini sa course dans les gants du gardien (19'). 

Titularisé à gauche de l'attaque, Ferran Torres a hérité d'une position préférentielle pour déborder et centrer sur Raphinha. Mal ajusté, son ballon a été détourné par Jan Oblak, très vigilant alors que le Barça faisait une nouvelle fois étalage de son manque de réalisme offensif (24'). 

Si le FCB conservait la possession, le jeu dans le dernier n'était pas optimal, à l'image de cette tentative baroque, un tir taclé au-dessus, de Frenkie de Jong, de retour après un mois d'absence (33'). 

Ce sont au contraire les Colchoneros qui se procuraient les meilleures opportunités. Supérieur à Koundé, Carrasco a de nouveau remporté son duel avant de servir en retrait Correa et Griezmann. Mais c'est le Français qui a frappé et contraint Ter Stegen a une parade réflexe (35'). C'est aussi "Grizi" qui, sur l'action suivante, a subtilisé le ballon dans les pieds de Gavi.

Titularisé par Xavi Hernández, c'est Torres qui a déverrouillé la partie, à la surprise générale tant il avait été brouillon jusqu'alors. Sur une ouverture côté droit, Raphinha a fixé avant de servir sur l'ancien Valencien, libéré par l'appel de Lewandowski, à l'entrée de la surface de réparation. Lui qui se complique souvent a fait dans l'élémentaire pour ajuster Oblak de l'intérieur du droit (44'). 

Fort de cet avantage, le Barça est revenu sur la pelouse avec l'intention de faire le break rapidement. Lewandowski a été le premier à s'y essayer, sans succès (46'). Torres, à la récupération et à la conclusion, a vu sa frappe repoussée par Oblak (48'). Raphinha, après un bon travail de son coéquipier polonais, s'y est aussi essayé, à côté (55').

Sur une série de 6 victoires consécutives et de 13 matches sans défaite en championnat, l'Atlético a réagi par Carrasco, d'abord hors-jeu (50') puis de nouveau à côté mais cette fois-ci en position licite (58').  Après le double changement du Cholo Simeone (Pablo Barrios et Álvaro Morata aux places d'Axel Witsel et Correa), Pedri a fait son retour après plus de deux mois d'absence. Sur le coup de pied arrêté suivant, Gavi a eu le 2-0 au bout du pied mais son tir, trop croisé, a flirté avec le second poteau rojiblanco (61'). Entré avec le milieu canarien, Eric García a offert un très bon ballon aux Colchoneros mais Rodrigo de Paul, seul en retrait, a manqué le cadre (62'). 

Lewandowski, un raté qui aurait pu coûter très cher

Alors que le Barça semblait sur un fil en première période, ses attaques ont étouffé l'Atleti. Encore détonateur, Raphinha a trouvé Pedri dont la talonnade aurait mérité une conclusion par un coéquipier au second poteau (64'). Les deux Culés ont de nouveau pris de vitesse le côté gauche colchonero, sans trouver de coéquipier dans la surface (68'). Quoique apathique, l'Atlético a conservé sa faculté à provoquer des embryons d'offensives... quitte à jouer avec le feu après un corner où Raphinha, toujours, a failli adresser une louche parfaite à Lewandowski, interceptée par Oblak (69'). Le Brésilien a ensuite offert un caviar à Gavi, seul mais trop dilettante pour couper du gauche (70').

À la conclusion, l'ancien Rennais n'a eu guère plus de réussite, après un centre fort de Lewandowski qui a ricoché sur l'Auriverde avant de terminer dans les gants d'Oblak (71'). À ce jeu-là, les Colchoneros restaient en vie et Griezmann, d'une talonnade lumineuse, a failli inscrire l'un des buts de l'année mais Ter Stegen a eu le réflexe qu'il fallait (73'). 

À la 76e minute, Lewandowski a, lui, réalisé l'un des plus beaux immanquables de l'année. Sur un ballon long, le Polonais a profité du mauvais alignement adverse pour s'emparer du ballon mais, alors qu'Oblak était sorti de manière désespérée à plus de 30 mètres de ses cages, il a préféré jouer seul plutôt que d'offrir le but de la victoire à Raphinha... mais a déchiré son intérieur du droit. 

Dépourvus, les Rojiblancos laissaient leur frustration éclater, avec... 8 cartons jaunes en 15 minutes. Au milieu de la distribution, Morata a seulement pu dévier un centre au premier poteau, sans trouver le cadre (88'). 

Une nouvelle fois hermétique, le Barça a assuré l'essentiel contre un Atlético emprunté qui a laissé passer la chance de faire mieux qu'une troisième place cette saison. Le club blaugrana est sur le point de reconquérir le titre de champion, 4 ans après le dernier. 

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