La rivalité entre Nice et l'Olympique de Marseille n'est plus à démontrer et ce grand classique de Ligue 1 n'a pas dérogé à la règle. Mais pour les 40 ans de la Populaire Sud, le Gym n'a pas pu offrir le cadeau espéré bien au contraire. Les Phocéens ont corrigé les Aiglons (5-1) et prennent la tête du championnat.
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Aubameyang ouvre les vannes
Dès les premières secondes, l'OM a cherché la profondeur et Pierre-Emerick Aubameyang a semé le trouble dans la surface niçoise et suscité une incompréhension entre Jonathan Clauss et Yehvann Diouf (1re).
Alors que le Gym a essayé de mettre le pied sur le ballon, c'est son adversaire qui a de nouveau été menaçant. Diouf a sorti une tête sous la barre de Benjamin Pavard. Mais sur le corner qui a suivi, le gardien nissart n'a rien pu faire quand, après une déviation de... Pavard, Aubameyang s'est retrouvé seul pour ouvrir le score à bout portant (11e).
Titularisé dans les cages, Jeffrey de Lange n'a eu aucun problème à capter une tête trop molle de Mohamed-Ali Cho, laissé très seul (16e). Sur la séquence suivante, Igor Paixao a fait parler sa force de percussion mais son tir du droit est passé à côté (16e).
L'OM s'est fait peur quand, après un loupé de Sofiane Diop qui a manqué la balle, Angel Gomes a percuté Melvin Bard dans la surface mais la passe initiale était pour Terem Moffi en position de hors-jeu (22e). Dans la continuité, le Nigérian a voulu lober De Lange, sans succès (23e). Les initiatives des Aiglons passaient principalement via son côté droit et il a fallu une double intervention de Pavard pour empêcher Moffi de couper un centre au premier poteau (27e).
Les transitions rapides marseillaises continuaient d'être tranchantes. Parti lancé, Mason Greenwood a trouvé un angle de tir et Diouf a réalisé une belle parade pour détourner un tir puissant au ras de son premier poteau (31e). L'Anglais n'a eu besoin de cogiter longtemps. Cette fois dans l'axe sur un second ballon, Greenwood a tenté sa chance du droit : le ballon a été contré par Bard et a pris Diouf à contre-pied (33e). Les esprits se sont alors échauffés mais le but a bien été validé.
Utilisé quand Gerónimo Rulli revient tard de sélection, De Lange a de nouveau brillé sur sa ligne quand il a claqué une reprise acrobatique de Moffi (41e), avant de remporter son duel face au Nigérian (45e+2) et de détourner de l'épaule un tir à bout portant de Bard (45e+3).
Sur le corner qui a suivi, l'OM a contré en mode express. Paixao a voulu la jouer solo alors qu'il avait une solution au second poteau pour conclure mais le Brésilien a trouvé les jambes de Diouf (45e+4).
Nice sans défense
Le duel entre De Lange et Moffi a repris ses droits dès le retour des vestiaires, et toujours à l'avantage du gardien olympien, impeccable pour détourner une tentative du gauche de l'avant-centre (50e).
Ce manque de réalisme s'est payé moins de 3 minutes plus tard. Après une faute rapidement jouée par Leonardo Balerdi à l'orée du premier tiers niçois, Greenwood a pris le ballon et fixé son défenseur, avant de décocher une frappe croisée imparable dans le petit filet opposé (53e).
Les portes de saloon niçoises se sont de nouveau ouvertes quelques instants plus tard. Au bout d'un circuit de passes initié par la charnière centrale et accéléré au milieu par Greenwood, Aubameyang a décalé Timothy Weah qui y est allé en force pour transpercer Diouf (58e).
Ça tournait à la correction pour les Aiglons. Néanmoins, ils ont eu le mérite de ne pas baisser pavillon. Délicatement servi par Diop, Cho a repris de la tête, profitant de l'alignement aléatoire de la défense, pour enfin battre De Lange (63e).
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Cela n'a guère infléchi les choses. Sur une nouvelle percée dans la verticalité, Weah a servi Aubameyang, qui a buté sur Diouf (69e). Le Gabonais s'est vite retrouvé en position pour scorer mais il a préféré offrir un caviar à Paixao, tout heureux du cadeau (74e).
Après une nouvelle opportunité pour Greenwood (80e), les ultras niçois ont fait interrompre le match en utilisant des engins pyrotechniques. La partie a repris et l'arbitre a décidé de ne pas accorder de temps additionnel pour éviter les débordements.