Exclu - Rubén Blanco : "À l'Orange Vélodrome, on ne joue pas à 12, mais à 13 contre 11 !"

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Exclu - Rubén Blanco : "À l'Orange Vélodrome, on ne joue pas à 12, mais à 13 contre 11 !"
"Nous sommes très enthousiastes et nous attendons avec impatience la rencontre de demain."
"Nous sommes très enthousiastes et nous attendons avec impatience la rencontre de demain."AFP
Le portier galicien a répondu aux questions de Flashscore News France à la veille du 1/4 retour de Ligue Europa contre le Benfica.

C'est tout un peuple qui sera derrière son équipe ce jeudi soir (21h00) dans la cité phocéenne. La saison est compliquée pour l'Olympique de Marseille, mais la Ligue Europa apparaît comme la compétition de l'espoir, celle qui pourra redonner le sourire au club et aux supporters. L'enthousiasme est à son comble, alors que l'OM disputera son 10ᵉ quart de finale en Coupe d'Europe, plus que tout autre club français. 

Avec ses 65 000 spectateurs, l'Orange Vélodrome prépare une ambiance volcanique à ses joueurs. Les Phocéens comptent bien s'appuyer sur le meilleur buteur de la compétition, Pierre-Emerick Aubameyang (10 buts), et l'un des deux meilleurs passeurs, Amine Harit (6 passes décisives) – avec Jonathan Clauss, toujours incertain – pour tenter d'inverser la situation contre les Lisboètes. 

Question : À quelques heures du match retour au Vélodrome contre le Benfica, comment vous, personnellement, et le groupe êtes en train de vivre cette échéance clé qui peut marquer la saison de l’Olympique de Marseille ?

Réponse : Nous sommes très enthousiastes. Nous avons réalisé une bonne semaine de travail. Nous avons également eu un week-end dans lequel nous n'avons pas eu à jouer et nous avons pu nous reposer, ce qui nous a permis de mieux nous préparer pour ce match face au Benfica. Nous sommes très enthousiastes et nous attendons avec impatience la rencontre de demain.

Q : Comme vous l'avez dit, la ligue vous a permis de vous reposer ce week-end, comme les deux autres clubs du championnat en lice dans leur compétition européenne respective. Une aubaine sachant, d’une part, le calendrier surchargé qui touche tous les clubs de tous les championnats européens, et d’autre part, le cas de l’OM, qui n’est pas épargné par les blessures cette saison. À quel point ces sept jours de repos peuvent faire la différence jeudi soir ?

R : Il est vrai que l'on a l'impression que, chaque saison, le calendrier est de plus en plus serré. Les trêves pendant la saison sont pour l'équipe nationale… Donc oui, le calendrier est vraiment très chargé. Pour ma part, c'est la première fois que je fais l'expérience de ce type de pause. Toute aide est toujours bonne à prendre.

Avoir presque une semaine entière pour nous reposer et ne pas avoir d'autre match, cela nous aide à avoir plus de temps pour préparer la rencontre. Si tu as des gars touchés physiquement, tu sais que tu peux essayer de récupérer autant de joueurs que possible. Toute aide est toujours la bienvenue, mais je ne pense pas que cela puisse influencer non plus outre mesure. Il est exact que le Benfica a joué ce week-end… Donc ça peut aider, mais je ne pense pas que ce soit décisif. 

Q : En inscrivant ce but à la 67ᵉ minute à l’Estadio da Luz, Pierre-Emerick Aubameyang a permis au peuple marseillais de continuer à rêver d’une qualification. Devant votre public, et malgré les absents, pensez-vous le groupe capable de réaliser une "remontada" au Stade Vélodrome ce jeudi soir ? 

R : Oui, bien-sûr. Comme je vous disais au début, nous sommes très enthousiastes à l'idée de faire de belles choses dans cette compétition. Et surtout, nous savons qu'à chaque fois que nous jouons au Vélodrome, nous avons ce plus qui sont les supporters. Les voir chaque week-end est un vrai spectacle, une merveille. Avec eux, on ne joue pas à 12, mais à 13 ! Nous sommes confiants, très excités, et nous nous sommes entraînés toute la semaine pour tenter de renverser le résultat, qui est très serré. Comme je l'ai dit, chaque fois que nous jouons au Vélodrome, tout est possible, c'est une réalité.

Ruben Blanco face au Panathinaikos
Ruben Blanco face au PanathinaikosAFP

Q : En tant qu’Espagnol arrivé à Marseille il y a quasiment deux ans, vous êtes-vous rendu compte de l’importance et de ce que signifie la Coupe d’Europe à l’OM ?

R : C'est une compétition très particulière pour le club. Comme vous le savez, c'est le seul club français qui a réussi à gagner la Ligue des champions. Dans toutes les équipes européennes, il est toujours spécial de jouer l'Europe, mais ici, c'est encore plus spécial. Je pense que les supporters, le club et les joueurs sommes très enthousiastes et confiants à l'idée de faire bonne figure en Ligue Europa. 

Q : Depuis votre arrivée à l'OM, que ce soit au club ou dans votre entourage, avez-vous déjà entendu la phrase "à jamais les premiers" ?

R : Oui, bien-sûr (rires)...

Q : Jamais un club français ne s’est imposé en Ligue Europa – anciennement Coupe de l’UEFA. C’était le cas en Ligue des champions, avant le 26 mai 1993, date à laquelle les Olympiens sont devenus “à jamais les premiers” à soulever la Coupe aux grandes oreilles. Pensez-vous l’OM capable de devenir cette saison “à jamais les premiers” à soulever la Ligue Europa ? 

R : Ce serait un rêve et quelque chose de très beau pour nous tous, pour les joueurs, pour le club, pour les supporters. Nous devons disputer chaque match avec le rêve de remporter la première Ligue Europa.

Nous devons jouer match par match. À l'instant T, le plus important, c'est demain. C'est la seule chose en quoi nous devons penser. Nous devons croire en notre foi. Nous espérons que tout se passera comme nous le souhaitons. À partir de là, nous pourrons penser à ce qui vient derrière. Il faut y aller pas à pas. Jusqu'à présent, nous faisons du très bon travail en Europe. Et si à la fin, nous remportons la Ligue Europe, la première équipe française à le faire, ce sera une grande réussite.

Q : Vous êtes en concurrence directe avec Pau Lopez et vous avez récemment déclaré “démarrer” chaque semaine avec la “volonté de gagner votre place de titulaire”. Selon vous, à quel point cette lutte pour le poste de numéro 1 est bénéfique à l’équipe ? Que ce soit pour le gardien titulaire comme pour le numéro 2…

R : Tout d'abord, s'il y a un haut niveau de concurrence dans une équipe et si elle est saine, je pense que cela peut que nous permettre de nous améliorer. Je pense que la concurrence est quelque chose de bon… Et dans notre cas, pour les deux gardiens. Et même pour les jeunes coéquipiers qui nous accompagnent tous les jours à l'entraînement comme Simon ou Van Neck. Quand la concurrence est élevée et saine, ça ne peut qu'être positif. Cela ne profite pas seulement à nous, mais aussi à l'équipe. 

Q : La série actuelle de l'OM n’est pas bonne, il faut l’avouer. Les adversaires rencontrés ces dernières semaines ont été aussi les plus coriaces de Ligue 1. Néanmoins, le résultat obtenu la semaine passée à Lisbonne a remis en lumière le bon travail réalisé par Jean-Louis Gasset depuis son arrivée. Qu'est-ce qu'a apporté ce coach à ce groupe (tactiquement et mentalement) et quelles différences y a-t-il entre sa méthode et celle des deux autres entraîneurs ? 

R : Personnellement, je n'aime pas faire de comparaisons entre les entraîneurs. Je pense que les comparaisons sont à éviter. Chaque entraîneur, avec son staff, apporte différentes choses. Chaque staff qui arrive peut vous apporter beaucoup de bonnes choses et de l'expérience. Honnêtement, je n'aime pas les comparaisons…  

Maintenant, depuis son arrivée, le "Mister" nous a donné un degré de confiance que nous n'avions peut-être pas eu tout au long de la saison en raison des résultats. Je pense qu'avant tout, son expérience apportée a été importante, tout comme le fait de pouvoir rivaliser face à n'importe quel adversaire. Honnêtement, il est en train de réaliser un travail fantastique avec nous.

Pablo Gallego - Senior News Editor
Pablo Gallego - Senior News EditorFlashscore News France
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