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Exclu' - Johan Djourou : "Qui aurait cru qu'un enfant adopté en Suisse à 17 mois partirait à 16 ans à Arsenal et s'imposerait ?"

Johan Djourou during the Women s International Friendlies game between Switzerland and France at Stade de Geneve in Lancy, Switzerland.
Johan Djourou during the Women s International Friendlies game between Switzerland and France at Stade de Geneve in Lancy, Switzerland. ČTK / imago sportfotodienst / Giuseppe Velletri / SPP

Johan Djourou, défenseur mythique d'Arsenal sous l'ère Arsène Wenger, s'est confié à Flashscore France. L'importance du football, son époque à Arsenal, ses projets personnels : le Suisse n'a éludé aucun sujet.

Âgé de 37 ans, Johan Djourou s'est retiré en tant que footballeur pro en 2021 du côté du FC Nordsjælland (Danemark). Aujourd'hui, l'ancien joueur d'Arsenal consacre son quotidien à son poste d'entraîneur dans un club féminin suisse de Genève, en quatrième division, poste qui lui permet de passer la Licence UEFA Pro A. Il a également été nommé en juillet dernier coordinateur sportif de l'équipe nationale féminine de la Suisse.

Mais ce n'est pas tout. Il est aussi consultant pour la télé française (DAZN), mène le projet du "Djourou Elite Football Camp", dédié aux enfants, et est le créateur d'une chaîne YouTube "Sous la surface". 

Dans une bonne humeur qui le caractérise tant, Johan Djourou a accepté notre interview, répondant avec sincérité et une grande ouverture d'esprit.  

Retrouvez toutes les interviews (Makelele, Pires, Sagna, Kalou, etc) de Johan Djourou sur sa chaîne YouTube, "Sous la surface", en cliquant ici.

Flashscore France - Quel impact le football a-t-il eu sur toi en tant qu’individu, au-delà de ta carrière ?

Johan Djourou - Alors le football, il faut comprendre que pour moi, c'était tout en fait. C'était tout depuis tout petit en Afrique, c'étaient le ballon, courir après, ramper derrière lui. Donc, pour moi, le football est bien plus qu'un simple sport. C'était à la fois une religion, à la fois culturel, et aussi inné. J'ai envie de te dire, c'était un truc même pas explicable.

C'est le fait de jouer avec des potes d'abord, de te tester, de te challenger, de voir que tu progresses, et en fait ça t'amène à avoir une persévérance qui continue tout le temps. C'est aussi un mental qui continue de grandir à chaque instant, à chaque partie que tu joues avec tes potes, à chaque partie que tu joues en club, à chaque partie que tu regardes à la télé. C'est un apprentissage continu. Et ce que le football m'a appris, au-delà de ma carrière, c'est le partage, l'humilité, le respect, la volonté de toujours se dépasser, d'aller plus haut, et de grandir en tant que personne. Parce que tu veux grandir en tant que joueur… Finalement, avoir fait une carrière pareille t'amène à chercher la progression continuellement dans tout ce que tu touches et dans tout ce que tu fais.

FSF - Ton histoire avec le football débute en Suisse, au FC Champel, puis à l’Étoile Carouge, avant de rejoindre le centre de formation d’Arsenal. Raconte-nous tes premiers pas dans ce sport, ta trajectoire chez les jeunes chez toi en Suisse, avant de rejoindre un club de renom comme Arsenal (qui t’a donné envie de commencer, comment as-tu ensuite trouvé la force et la motivation pour percer, etc). 

Ma trajectoire était assez folle en Suisse. J'ai toujours été vu comme un très bon joueur : grand de taille, fin techniquement, étant un 6-8 de formation. Je jouais même attaquant au début, donc à Champel. Puis, pour des raisons professionnelles liées à ma mère, notamment à ses horaires de travail, j'ai dû arrêter le foot. C'était une tragédie pour moi à ce moment-là, car je ne pouvais plus aller au foot en semaine. Et un jour, je suis chez mon papa, en France, il reçoit un ami qui travaillait à Carouge et qui vient et qui lui dit : "il faut absolument que le petit joue, ce n'est pas possible, il est tellement talentueux, ce serait un gâchis". Donc là, ma mère écoute, elle prend en compte et, de mémoire, elle fait en sorte de s'arranger au mieux pour que je puisse reprendre. Il y avait aussi une femme qui m'amenait de temps en temps, qui venait me chercher, qui l'aidait pour justement pallier son absence. De ce fait, au début, c'était chaud ! J'ai failli passer à la trappe, mais heureusement ma mère s'est adaptée et son investissement a finalement payé.

C'est vrai que le fait d'avoir eu cette chance-là, d'avoir eu aussi de très bons entraîneurs, d'être également passé par Payerne – qui était un petit peu le Clairefontaine bis de suisse -, tout cela m'a beaucoup aidé dans mon développement. Et la trajectoire a été simple. J'ai été très vite inclus dans les sélections nationales, très jeune. Et c'est ce qui fait que ça m'a donné cette exposition dans les grands tournois, dans les coupes d'Europe, dans les matches amicaux, ou dans les "plateaux" — comme on pouvait les appeler à l'époque. Là, tu jouais contre plusieurs nations en même temps, ça m'a donné vraiment une belle exposition et j'ai souvent répondu présent. Donc, tout de suite, t'es beaucoup plus visible.

Puis quand Arsenal arrive, tu es un petit peu surpris d'abord, parce que tu te dis que c'est rapide, même c'est précoce. J'avais 15 ans quand ils m'ont dit qu'Arsenal était venu me voir, je jouais déjà avec la première équipe de Carouge, donc les adultes. Tu te dis qu'il y a une opportunité… Sur le moment, je ne sais pas ce qu'ils avaient vu. C'est vrai que j'étais talentueux, j'étais travailleur, j'étais concentré, je n'avais que le foot dans la tête, donc je pense que ça les avait convaincus. Après pour y arriver, c'est encore un autre niveau. Mais cette motivation, je l'ai de ma culture, de là où je viens : on ne lâche pas, on a un rêve, on a une envie, j'étais investi à 1 000 %, vraiment l'investissement…

Je te prends des exemples, souvent quand tu es jeune, tu joues, maman t'appelle par la fenêtre pour rentrer, eh bien moi, c'était le plus tard possible. À l'école, je jouais tout le temps au foot. Cette motivation ne m'a jamais quitté. Celle-ci grandit quand tu arrives à Arsenal, et que tu vois d'autres joueurs d'autres nations, qui ont la dalle comme toi. Puis, tu sais qu'il y a moins de places, qu'elles sont limitées. Je me rappellerai toujours un jour, Steve Bould qui était mon coach à l'époque, lors d'un match contre, je ne sais pas qui, où on gagne, mais c'est un peu compliqué, il me prend comme exemple, il dit aux autres : "regardez, c'est le Suisse qui vient, qui vient de Suisse, qui montre la bonne volonté en fait, qui met les bons ingrédients, il n'y a que lui qui montre qu'il est présent". Ce genre de discours te donne encore plus de motivation, parce que si tu arrives à convaincre des grands comme Steve Bould que tu as un talent pour réussir, et que tu es concentré, et que tu es motivé, eh bien ça aide.

FSF - Quand on a 16 ans et qu’on intègre Arsenal, c’est quoi la première chose qu’on se dit ? Avais-tu peur ?

Quand j'ai intégré Arsenal, franchement, à 16 ans, j'ai joué mon premier match à 17, je n'avais pas peur. J'étais impressionné. J'étais impressionné des entraînements avec Dennis Bergkamp, j'étais impressionné des entraînements avec Titi (Thierry Henry), j'étais impressionné de la grandeur du centre d'entraînement, tout est impressionnant. Mais tu ne veux pas rester impressionné trop longtemps. La première chose qu'on se dit, c'est qu'on y est, mais on ne sait pas pour combien de temps. C'est plutôt ça, c'est plutôt le truc, il va falloir charbonner pour y rester longtemps et pour pouvoir jouer, parce qu'il y a beaucoup de joueurs. Donc peur, non, mais impressionné, oui !

FSF - Avec le recul, que retiens-tu de ta période à Arsenal ?

Avec du recul… Mais franchement, qui aurait cru… Tu vois, c'est toujours ça... C'est bien de parler de titres, je peux te parler de choses comme ça. Mais qui aurait cru qu'un enfant adopté à 17 mois en Suisse partirait à 16 ans à Arsenal et réussirait à jouer. En venant de Carouge, un club qui n'est pas Servette, qui n'est pas Young Boys, qui n'est pas Bâle. En ayant sauté des étapes incroyables en étant jeune, toujours avec les plus âgés, franchement… Mon passage à Arsenal, c'est du pain béni ! Car j'ai vécu des moments incroyables, j'ai fait des saisons incroyables, j'ai eu des blessures aussi, j'ai eu des moments un peu compliqués aussi, mais dans l'ensemble, jouer la Ligue des champions, arriver en finale, d'être en finale de la Carling Cup, se battre pour le titre, d'être chaque année en Europe… c'était grandiose. Vraiment. Et aussi, le truc, c'est de pouvoir s'affirmer. J'ai eu la chance de m'affirmer, de faire des gros matchs, de faire des grosses performances, d'être reconnu certaines saisons comme l'un des meilleurs défenseurs centraux de Premier League, notamment par Arsène, par mes coéquipiers. En fait, c'est clair, on aimerait toujours dire qu'il manque quelque chose, il manque un titre, il manquait ça ou ça, cela peut entrer dans la case regret. Mais non, du tout. Tu vois, je pense que j'ai aussi maximisé aussi mon potentiel, je ne suis pas Sergio Ramos, je ne suis pas Gérard Piqué, j'étais Johan Djourou et j'ai fait des très très très gros matches et j'en suis très fier.

"Je n'ai jamais eu peur à Arsenal, mais j'ai été impressionné"

FSF - Est-ce que c’est dur de trouver un équilibre entre sa vie de footballeur pro et sa vie perso ? Comment as-tu réussi à concilier les deux choses ?

Écoute, c'était assez simple. J'étais très casanier à la base, tu vois, d'abord, tu es en famille d'accueil, tu te forges, tu grandis, après, tu achètes ton appartement. J'ai eu aussi des enfants très jeune, donc ça te canalise. Tu concilies les choses assez facilement finalement. J'étais tellement concentré sur le football… Après, tu as ta petite vie à Londres, tu prends le temps de sortir un petit peu en ville, de te promener, tu vois, de prendre soin des tiens qui sont souvent à l'étranger, en Suisse pour ma part. Donc finalement, c'était assez simple, je ne suis pas quelqu'un qui sortait énormément, donc pour moi l'équilibre était simple, c'était d'abord le foot et après le reste. En grandissant, en évoluant, ok, tu vas peut-être une ou deux fois au resto, des choses comme ça, mais c'est venu beaucoup plus tard. À la base, c'était vraiment l'équilibre, c'était focus sur l'objectif, c'était le football. Et après, quand mes filles sont arrivées, bien sûr, tu as ta famille, mais justement, tu te bats pour elles tous les jours.

FSF - Quel a été l’attaquant qui t’a le plus impressionné (CR7, Hazard, Rooney, Tevez, Drogba, Torres, Suarez…) ? Et qui a été le plus difficile à stopper ?

C'est une très bonne question. Je pense que tous les noms que tu cites, c'est des tueurs (rires). Mais je pense que Tevez, c'est celui où j'ai eu plus de peine à défendre sur un match, sur quelques matches. J'adorais jouer contre lui. D'ailleurs, j'ai adoré jouer contre Didier Drogba parce que c'était vraiment le duel d'origine ivoirienne, c'était le match dans le match, qu'il ne fallait pas louper parce que tu sais qu'au pays, tout le monde te regarde ! Tu sais que Drogba a fait mal à Arsenal, et quand tu joues contre lui, tu as envie de lui tenir face. Et j'ai toujours apprécié ce genre de duel et d'ailleurs, pour l'anecdote, j'étais une fois avec Didier à Miami, pour lequel j'ai le plus grand respect, puis il me dit : « toi, tu vois Jo', en fait, toi, tu es un vrai défenseur ». Et en fait, toujours quand je recevais des mots comme ça de mes pairs, qui sont des attaquants d'une qualité hors normes, la plupart qui avaient ce respect pour moi en disant "tu fais ton taf, t'es fort, mon gars", ça me donnait confiance. Donc, c'est clair que Didier, j'adorais, très compliqué, Cristiano, très compliqué, mais je pense que Tevez était le plus dur parce qu'il était si fort sur ses jambes, si mobile, si actif que je dirais Tevez. Même si, franchement, la liste, compliqué à choisir (rires).

FSF - Est-ce que les relations entre footballeurs dans un club aussi compétitif qu’Arsenal sont toujours bonnes ? 

Alors c'est une très bonne question. Je pense que les relations sont bonnes parce qu'on était jeune, on avait beaucoup de jeunes joueurs et on avait les plus anciens comme Titi qui était exemplaire ou d'autres, mais les relations sont généralement bonnes. Après, bien sûr, il y a toujours le problème de la concurrence, elle est souvent saine par moments, dépendamment de l'individu. Elle peut être aussi parfois un peu plus compliquée parce que tu prends la place de quelqu'un et cette personne est plus sensible alors que c'est ton pote.

Et tu vois, ça peut être par moments des petites tensions qui se créent, mais sinon dans un club comme ça, comme Arsenal, on avait vraiment un esprit de famille. Bien sûr que quand c'était plus compliqué, Wenger resserrait un petit peu les choses, il nous disait les choses comme elles devaient être, Mais sinon j'ai toujours eu le sentiment de faire partie d'une famille, que ça aille bien ou non, je n'ai jamais été laissé de côté.

FSF - Avec ton expérience, ton passé, ton savoir dans ce milieu : comment analyses-tu le football actuel ? (Quelles différences avec ton époque, arrives-tu à toujours autant de divertir en regardant du football)

Il faut vivre avec son temps ! À mon sens, le football d'aujourd'hui, il y en a déjà beaucoup plus qu'à l'époque, il y en a beaucoup plus. On a joué, j'ai joué contre des monstres de créativité, contre des monstres de joueurs qui étaient physiquement forts, qui étaient techniquement fins, qui étaient intelligents. Bien entendu que ça a changé, je pense qu'aujourd'hui, ce qui est perdu, c'est cette liberté d'expression, cette créativité, parce que tout est très (trop) schématisé. Aujourd'hui, il y a beaucoup de data, il y a beaucoup d'analyses qu'il y avait beaucoup moins avant. Donc, ça fait que les matches étaient peut-être par moments plus ouverts. Aujourd'hui, tout le monde sait tout ce que l'adversaire va faire, plus ou moins. Donc, on perd un petit peu tous ces joueurs qui étaient si créatifs et qui arrivaient à amener cette folie… Bien sûr, aujourd'hui, il y a Neymar et d'autres, mais ils se font rares. Les joueurs comme Hazard, comme Rui Costa à l'époque, comme Ronaldo Nazario – même si je ne pense pas qu'on en verra d'autres comme lui. Et il m'en manque, je ne cite pas tout le monde, parce que des joueurs techniquement forts, il y en avait énormément. Donc, non, écoute, moi, je prends toujours du plaisir à regarder du football, parce que j'apprends toujours. Mais je pense que la différence se fait là.

"Sur YouTube, j'essaye d'exposer cette réalité qui est la nôtre et qui n'est pas forcément toujours comprise"

FSF - Peut-on être inquiet pour l’avenir du football ? 

Inquiet pour le football ? Oui et non. Dans un sens oui, car il y a beaucoup plus de blessures pour les joueurs… Mais il y a beaucoup plus de matchs aussi, donc là, en tant que consommateur, tu es content. Après, bien sûr, on parlera toujours peut-être de la qualité, sur le fait qu'il y a tellement de matchs, les joueurs sont fatigués, donc est-ce que la qualité ne va pas baisser ? Ça peut arriver, mais sinon, en tant que fan et consommateur, je ne suis pas inquiet. Maintenant, dans tout ce qui est hors de la lumière, notamment la partie financière, là, je suis un peu plus inquiet. Car je ne suis pas sûr que le modèle actuel puisse perdurer encore longtemps pour tous les clubs. Là est la vraie question.

FSF - Raconte-nous tes projets actuels. On sait que tu es consultant TV, mais tu tiens également une fantastique chaîne YouTube…

Je suis entraîneur d'une équipe féminine à Genève, où mes trois filles évoluent. J'étais d'abord entraîneur des FF15, donc U15, et maintenant j'ai pris la première équipe qui est en quatrième division, avec le but d'essayer de les faire progresser d'abord, de prendre du plaisir et de monter. Elles sont pour l'instant premières, avec cinq points d'avance, donc ça s'annonce bien pour une montée.

Sinon, je suis aussi consultant, un métier que j'aime beaucoup. J'ai beaucoup appris ces dernières années, notamment auprès de Laurent Salvaudon à RMC Sport. J'ai été aussi sur RTS en Suisse par le passé. J'ai mes camps, le "Djourou Elite Football Camp", pour les enfants, que je fais maintenant depuis cinq ans. C'est vraiment quelque chose que j'adore aussi, car c'est de la transmission. Et enfin, la chaîne YouTube, qui est aujourd'hui vraiment une plateforme pour la transmission, pour l'authenticité, pour découvrir un petit peu ce qui se passe sur la surface de ces personnes qui sont exposées à des pressions, à des attentes du monde extérieur, de leur famille. J'essaye d'exposer cette réalité qui est parfois la nôtre et qui n'est pas forcément toujours comprise.

FSF - Au-delà du monde médiatique, envisages-tu une reconversion dans le football ? (Coach, agent, ou autre)

Comme je t'ai dit, j'entraîne, mais je passe également mes diplômes d'entraîneur et là, je dois confirmer le diplôme à l'UEFA. Donc oui, pourquoi pas être entraîneur professionnel un jour. Ce que j'aime, c'est la transmission, j'aime le détail, j'aime comprendre, j'aime l'échange avec les joueuses et les joueurs, donc je pense que c'est quelque chose qui m'a beaucoup, beaucoup intéressé ces dernières années. Donc oui, je vois une voie là-dedans, clairement.

FSF - En tant qu’ancien, apprécies-tu ce que propose Mikel Arteta avec Arsenal et es-tu satisfait du projet actuel ?

Mika, ce qu'il propose avec Arsenal, c'est vrai que le projet de ces dernières années était très intéressant. Maintenant, il y a toujours ce petit point d'interrogation qui demande ce que ça va amener. Mais dans ce qu'il a amené par rapport au jeu, par rapport au concept, par rapport à ce que les joueurs croient de nouveau en leur capacité, c'est énorme. Ils sont passés si près la saison dernière de gagner la Premier League... Donc maintenant, on va voir, c'est une saison un peu plus compliquée au niveau des blessures. Liverpool est aussi très bien parti, mais c'est clair que le process de Mika, son projet était très intéressant. Maintenant, il y a le petit bémol, Edu, l'ancien directeur sportif… Où est la vérité, quoi, comment, qu'est-ce qui s'est passé, ça sera toujours peu clair. Mais, en tout cas, par rapport à ce qu'ils ont, où ils étaient, où ils sont aujourd'hui, c'est très positif. Et ce serait magnifique d'avoir un titre pour couronner tout ça !

Pablo Gallego - Rédacteur en chef
Pablo Gallego - Rédacteur en chefFlashscore News France