Pierre Lees-Melou : "Il passe des examens, on communiquera quand on connaîtra la teneur de la blessure. On ne le reverra pas en 2024. Pour avoir une vision à long terme, on attendra."
Affronter le Barça en Ligue 1 : "Si on remonte à il y a un ou deux ans en arrière, voir que 3 000 de nos supporters seront là, c'est quelque chose qu'on aurait pu imaginer. C'est fantastique d'affronter ce genre d'adversaire. Quand on voit des matches contre le Bayern et le Real Madrid.. On serait resté à Brest (sourire). Il faut être capable d'en profiter, mais ne pas venir en victime expiatoire. Ce sera l'objectif, ça ne suffira peut-être pas, mais on essaiera. "
Qu'espérer ? : "On sera là pour nos supporters mais pour avoir joué en Espagne, c'est un pays qui aime le beau football. Flick a apporté un jeu un peu plus direct tout en gardant toutes les qualités historiques du Barça mais en apportant beaucoup, avec des attaquants qui se complaisent dans le jeu mis en place. On va essayer de les contrarier, le football est un rapport de force et peut-être que le Barça nous en empêchera. Mais je dis : supporters barcelonais, venez au match, il y aura du spectacle."
4e place à mi-parcours : "C'est une grande fierté, des spécialistes en France nous prédisaient peu de chances d'y arriver. On était porté par le fait d'être acteur, de proposer des choses. Soyons déjà, nous, à notre niveau et si on tombe sur des équipes trop fortes, on les félicitera. En Ligue 1, on n'a pas joué plus d'une mi-temps à notre niveau et ça n'a pas suffi, comme contre Monaco. Il faudra effectivement avoir beaucoup de résilience et de courage pour faire face à cet ogre européen."
Différence de buts : "On a envie de proposer des choses et du spectacle, mais est-ce que le Barça nous le permettra si on a 20 % de possession ? Si à la récupération, il faut un tel contre-pressing qui fera qu'on perdra rapidement le ballon… On ne veut pas être un bloc bas… mais peut-être qu'on n'aura pas d'autre choix alors que ce n'est pas la volonté première."
Raphinha : "Si j'ai un lasso pour arrêter Raphinha vu qu'il est souvent dans le couloir… À Rennes, c'est un joueur qui n'était pas encore celui qu'il est devenu mais moi qui suis un amoureux du foot européen, j'avais vu son niveau à Leeds. C'est un des joueurs les plus dangereux. Mais si on regarde Raphinha, on regarde aussi Pedri, Lewandowski, Olmo… Ce sera un travail collectif. Raphinha est assez irrésistible. On espère que nos défenseurs feront un grand match."
Absents : "Soumaïla Coulibaly a encore des douleurs. Sans lui, ni Lees-Melou et Bradley Locko, on est triplement diminué alors je veux parler de ceux qui seront sur la pelouse. Aujourd'hui, sur la vidéo, le tableau noir, on sait ce qu'on doit faire pour gêner cette équipe, mais sur le terrain, c'est une autre histoire. On sait que ce sera compliqué."
Ludovic Ajorque : "Avec Íñigo Martínez et Pau Cubarsí, le Barça a deux très bons relanceurs, très intelligents dans la capacité à jouer l'alignement. Ludo est important pour nous, pour nous appuyer. S'il est aligné, il aura ce rôle, espérons qu'il soit dans un bon jour, avec le geste juste pour, pourquoi pas, développer des situations et être décisif."
Pression : "Si on ne mettait pas de la pression, on serait stupide, même si on n'avait que 5 points. C'est excitant et incroyable, il faudrait se pincer pour se dire qu'on est là devant vous. On a tout à gagner de ce match-là. Mais ce n'est pas pour ça qu'on vient en ballerines et faire un match avec les copains. On vient pour un match de compétition, contre une grande équipe. Quand on a peur, on est plus concentrés et solidaires, on court plus, on a un véritable bloc équipe qui s'aligne bien et qui pourra poser des problèmes. Mais je n'ai aucune certitude. Même si ça paraît pratiquement nul sur le papier, on jouera notre chance à fond."
Le Celta pour donner des idées : "J'ai vu le match et à 2-0 à égalité numérique, on ne pouvait pas imaginer la fin. Le Celta a eu la qualité pour y croire jusqu'au bout, porté par le public. On sait qu'on va jouer contre une bête un peu blessée qui voudra répondre aux exigences de son entraîneur, c'est un obstacle supplémentaire. Ils ne nous prendront pas de haut et tant mieux parce qu'on veut affronter un Barça au top pour nous permettre de nous jauger."
Faire tourner ? : "On verra..."
Sans Lamine Yamal le Barça ne gagne pas : "On a vu que depuis la blessure du petit génie barcelonais, il n'y a pas eu de victoire. Mais on aurait aimé qu'il joue. C'était magnifique de le voir contre la France, même s'il nous a fait du mal. Mais s'il n'est pas là, il y a tellement de talents, il faudra sortir notre meilleur football pour rivaliser ou même exister."
Match Barça-Rayo en 2002 : "J'ai joué contre le Barça il y a quelques années quand je portais le maillot du Rayo. On avait fait match nul, on avait même mené. Luis Enrique avait provoqué un penalty sur moi (sourire). Je le lui ai rappelé quand on s'est croisés et il m'avait dit que ce n'était pas un penalty, mais l'arbitre l'avait sifflé. C'était au Camp Nou, le Barça n'était pas dans ses meilleures années, mais c'est toujours un moment incroyable. L'équipe s'est améliorée, ce n'est pas encore l'époque de Guardiola et Messi, mais ça en prend le chemin. Je me demande si certains joueurs ne pourraient pas encore évoluer en Youth League, c'est-à-dire le niveau de cette jeunesse. Bravo au club, véritable institution avec sa Masia. Quand on est entraîneur, c'est vrai que ça fait rêver."