C'est l'hécatombe en Équipe de France, mais cela n'est pas forcément synonyme de mauvaise chance. Au contraire, cela peut pousser tout le groupe à se mobiliser encore davantage pour la gagne contre l'Islande. D'autant plus qu'un triomphe ce lundi à Reykjavik signerait une quasi-qualification au Mondial 2026.
Des attaquants qui peuvent se montrer
Le malheur des uns peut faire le bonheur des autres. En l'occurrence, le forfait de Kylian Mbappé, ainsi que celui d'Ousmane Dembélé et Bradley Barcola, favorisent grandement les joueurs appelés en renfort.
Sans son capitaine pour guider l'offensive bleue, Didier Deschamps devrait repasser en 4-2-3-1, sollicitant Hugo Ekitiké à la pointe de son attaque. Michael Olise pourrait opérer en soutien du n°9 de Liverpool, en balance avec Jean-Philippe Mateta. Les ailes, quant à elles, pourraient être occupées par Kingsley Coman, Maghnes Akliouche, ou encore Florian Thauvin, buteur contre l'Azerbaïdjan (3-0) vendredi.
Dans un match décisif pour la qualification au Mondial, ce sera une aubaine à saisir. Certains marqueraient des points pour la compétition à venir, quitte à poser de nouveaux casse-têtes au sélectionneur.
Les attaquants auront beaucoup à faire. Lors de sa venue en septembre dernier, l'Islande a présenté un bon visage défensif. Les espaces ont été difficiles à trouver pour les Français, avant qu'ils ne soient défaits par Barcola (2-1). La même rengaine a été constatée contre l'Azerbaïdjan. De fait, les Bleus devront s'efforcer de trouver de la vitesse et de la verticalité pour déstabiliser leurs opposants.
L'occasion de s'affirmer, même sans les cadres
Les changements ne surviendront pas forcément qu'en attaque. Tout le groupe va devoir faire sans la plupart de ses cadres contre l'Islande. Dans cette configuration, Mike Maignan récupérera le brassard de capitaine. Et devant lui, il devra s'en remettre à la charnière William Saliba/Dayot Upamecano.
Le milieu a déjà subi des changements drastiques du fait de l'absence d'Aurélien Tchouaméni (expulsé face à l'Islande lors du match aller). Khéphren Thuram et Adrien Rabiot étaient alignés contre l'Azerbaïdjan. Le sélectionneur pourrait être tenté de les titulariser de nouveau, ou de donner du temps de jeu à Manu Koné et surtout à Eduardo Camavinga, revenu de blessure et en quête de confiance.
Les cas de figure ne manquent pas. Et cela s'avérera peut-être rassurant pour Deschamps. Car, si sans ses joueurs principaux, il parvient à l'emporter sur les insulaires, cela renforcera sa confiance dans le groupe qu'il veut forger avant l'été prochain.