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En barrage aller, Metz veut prendre sa revanche sur le passé quand Reims tremble

Metz revit le barrage après 2024
Metz revit le barrage après 2024Jean-Christophe VERHAEGEN / AFP
Tombé en Ligue 2 après avoir perdu le barrage la saison dernière, Metz veut conjurer le sort contre Reims, finaliste de la Coupe qui se retrouve avec 3 matches à disputer en une semaine dans une atmosphère paradoxale.

C'est un contre-temps qui n'était pas prévu au programme du Stade de Reims. La Panenka d'Abdoulaye Touré à la dernière seconde de Strasbourg-Le Havre (2-3) samedi dernier n'a pas seulement annulé la petite virée vélocipédique du président Jean-Pierre Caillot : elle a placé le club champenois, battu à Lille (2-1), dans une situation mortifère où la finale de la Coupe de France contre le PSG prévue dans 3 jours vient carrément parasiter la double confrontation contre Metz

La dynamique est messine

Les Grenats connaissent le chemin... mais dans le sens inverse. Malgré tous les efforts de Georges Mikautadze, le FCM était tombé à Saint-Symphorien contre Saint-Étienne. Après une saison de purgatoire avec de nombreux cadres qui sont restés et le retour de Gauthier Hein, Metz a été certain de disputer la finale des pré-barrages à domicile. La remontée directe aurait été possible car, contre Lorient (2 nuls) et le Paris FC (2 victoires), l'équipe de Stéphane Le Mignan est restée invaincue mais elle a perdu trop de points contre des adversaires de moindre calibre. À ce titre, le match remporté contre Dunkerque (1-0) était plus piégeux que ce barrage contre le 16e de Ligue 1 et l'expérience de l'année dernière ne sera pas de trop. 

Car en face, Reims jouera avec la trouille au ventre. Alors que le maintien semblait acquis, la saison s'est prolongée et la fête au Stade de France gâchée. Hormis blessés de longue date et Teddy Teuma, quasiment exfiltré et déjà parti en vacances, Samba Diawara peut compter sur l'intégralité de son groupe, puisque Keito Nakamura revient de suspension et que Mamadou Diakhon ne se ressent plus de sa cheville. Un moindre mal pour le coach qui s'est plaint tout au long de la saison du manque de leaders au sein de son groupe, mis à part Yehvann Diouf, voire Valentin Atangana. Or plus que jamais, c'est le moment de faire front, contre un rival qui est dans une dynamique autrement plus positive et vertueuse, bien décidée à renverser le club de Ligue 1.