"Malheureusement, il y aura toujours des organisations qui cherchent à pirater notre sport pour obtenir des gains financiers potentiels", a expliqué le président de la Commission australienne de rugby à XIII (ARLC), Peter V'landys.
"Nous avons écouté nos clubs et nous avons agi sans hésitation", a-t-il ajouté pour expliquer cette suspension sévère.
Le 7 octobre, huit des plus grandes fédérations nationales de rugby à XV avaient déjà assuré que les joueurs qui s'aligneraient dans cette nouvelle compétition seraient automatiquement "inéligibles" avec leur sélection.
"Nous appelons à une extrême prudence de la part des joueurs et des membres d'encadrement envisageant de rejoindre la compétition R360 telle qu'elle est actuellement proposée", avaient affirmé les fédérations de Nouvelle-Zélande, d'Australie, d'Afrique du Sud, de France, d'Angleterre, d'Ecosse, d'Irlande et d'Italie.
Cette compétition alternative, promue par l'ancien international anglais Mike Tindall, aux côtés de Mark Spoors et Stuart Hooper, consisterait à lancer une ligue réunissant des franchises masculines et féminines amenées à jouer aux quatre coins du monde, à des dates qui concurrenceraient le calendrier des clubs ou sélection.
Ce modèle d'un genre nouveau a été présenté fin septembre à World Rugby, l'instance qui gère le rugby international, mais face aux questions posées après le dépôt du dossier, son examen a été repoussé au prochain conseil de l'organisation en 2026, avait appris l'AFP début octobre.