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Dix ans de suspension pour les Australiens qui rejoindraient la ligue rebelle R360

Des balles de rugby en Nouvelle-Zélande.
Des balles de rugby en Nouvelle-Zélande.HANNAH PETERS / GETTY IMAGES ASIAPAC / GETTY IMAGES VIA AFP

La Fédération australienne de rugby à XIII a menacé ce mercredi d'une suspension de dix ans les joueurs qui rejoindraient la ligue rebelle "R360", estimant que ce projet était une "contrefaçon".

"Malheureusement, il y aura toujours des organisations qui cherchent à pirater notre sport pour obtenir des gains financiers potentiels", a expliqué le président de la Commission australienne de rugby à XIII (ARLC), Peter V'landys.

"Nous avons écouté nos clubs et nous avons agi sans hésitation", a-t-il ajouté pour expliquer cette suspension sévère.

Le 7 octobre, huit des plus grandes fédérations nationales de rugby à XV avaient déjà assuré que les joueurs qui s'aligneraient dans cette nouvelle compétition seraient automatiquement "inéligibles" avec leur sélection.

"Nous appelons à une extrême prudence de la part des joueurs et des membres d'encadrement envisageant de rejoindre la compétition R360 telle qu'elle est actuellement proposée", avaient affirmé les fédérations de Nouvelle-Zélande, d'Australie, d'Afrique du Sud, de France, d'Angleterre, d'Ecosse, d'Irlande et d'Italie.

Cette compétition alternative, promue par l'ancien international anglais Mike Tindall, aux côtés de Mark Spoors et Stuart Hooper, consisterait à lancer une ligue réunissant des franchises masculines et féminines amenées à jouer aux quatre coins du monde, à des dates qui concurrenceraient le calendrier des clubs ou sélection.

Ce modèle d'un genre nouveau a été présenté fin septembre à World Rugby, l'instance qui gère le rugby international, mais face aux questions posées après le dépôt du dossier, son examen a été repoussé au prochain conseil de l'organisation en 2026, avait appris l'AFP début octobre.