Dans une atmosphère tendue en raison de l'adversaire et en dépit des propos apaisants de la présidente de la fédération, la Norvège recevait Israël à l'Ullevval Stadion d'Oslo. L'objectif de la Landslaget était de poursuivre leur sans-faute et mettre l'Italie plus que jamais sous pression avant son match en Estonie plus tard dans la soirée : c'est fait et même très bien fait (5-0).
Peretz, du rêve au cauchemar
Après 3 minutes de jeu, il a fallu une manchette au sol ultra rapide de Daniel Peretz pour stopper une frappe puissante d'Erling Haaland. Au rebond, le gardien a bloqué la tentative d'Oscar Bobb. Mais avant cela, Dan Biton a touché Patrick Berg et provoqué un penalty. Le Cyborg s'est chargé de la sentence mais Peretz est parti du bon côté (5e)... avant que la VAR ne signale une faute de placement du portier d'Hambourg. Mais rien à faire : Peretz a encore anticipé avec réussite (6e).
Les Scandinaves avaient de quoi être frustrés mais ils ont finalement trouvé rapidement la faille. Au bout d'un mouvement côté droit, Alexander Sörloth a débordé et centré au second poteau et, à la lutte avec Antonio Nusa, Anan Khalaili a lobé Peretz de la tête (18e).
Israël s'est enfin montré offensif à la moitié de la première période. À l'entrée de la surface, Biton a enroulé du gauche et Oscar Nyland, en délicatesse à Séville, a repoussé des poings avant d'en faire de même sur le centre venu de la gauche qui a suivi (26e).
Un regain ? Pas exactement. Sur un contre, Sörloth a percuté dans le camp adverse et servi Haaland dans le bon timing : l'attaquant s'est amené le ballon du gauche avant d'ajuster Peretz du droit (27e).
Groggy, Israël a abandonné tout espoir de retour dans la foulée. Après une interception de Nusa dans les pieds de Khalaili, un coup de billard sous la pression d'Haaland s'est achevé par un dégagement de Peretz dans... Idan Nachmias qui s'est en prime fracassé le dos sur le poteau droit (28e).
Haaland, l'heure du 51
Avec 3 buts d'avance, la Norvège a géré son avance et a ajouté un but de plus peu après l'heure de jeu via... Haaland évidemment, son 50e en 46 sélections (63e).
Il y en a eu un 51e, de nouveau de la tête et de nouveau sur un centre de Nusa (72e).
À présent, le Citizen en est à 12 buts en à peine 6 matches dans cette phase de qualification. Il aurait même pu ajouter une passe décisive mais Jorgen Strand Larsen était en position de hors-jeu (85e).
À 2 matches de la fin de cette phase de qualification, la Norvège doit encore affronter l'Estonie puis l'Italie dans un mois. Absente de la Coupe du monde depuis 1998, elle n'a jamais été aussi proche d'une qualification directe. Le ticket pourrait même être poinçonné dès ce soir si l'Estonie venait à battre la Nazionale.