Assurées de disputer le tour principal de cet Euro après deux victoires contre la Pologne et l'Espagne, les Bleues ont logiquement battu le Portugal devant des gradins vides à Bâle (28-16).
Pendant les trois premières minutes du match, la gardienne Jéssica Ferreira a mis les Françaises en échec trois fois consécutivement. Mais "À nos souvenirs" de Trois cafés gourmands a souvent résonné à chaque but tricolore et les joueuses de Sébastien Gardillou n'ont pas eu besoin d'avoir la Corrèze en cathéter pour rapidement s'envoler au score, avec un 8-2 au bout de 10 minutes. Opposées à une défense de fer et une Laura Glauser concentrée (46% d'arrêts avec un 6/13 et qui a eu droit à "Ça plane pour moi" après son but pour mener 13-4), les Portugaises ont mis... 11 minutes pour enfin inscrire leur troisième but (10-3).
Submergées, elles ont souvent attaqué à 7, sans parvenir à créer le décalage. Les Bleues auraient pu accentuer l'écart avec moins de déchet, notamment sur des remontées de balle qui les ont pourtant mises en situation idéale. L'exclusion pour 2 minutes de Léna Grandveau a permis à leurs adversaires de revenir à -6 (13-7). Les Bleus se sont vite reprises pour finir la première période avec un avantage de +8 (16-8).
Au retour des vestiaires, Glauser a laissé sa place dans la cage à Floriane André qui a sorti deux jets de 7 mètres pour s'échauffer. Le début d'un festival avec seulement 8 buts encaissés en 30 minutes avec un 50% d'arrêt avec 8/16.
Les Françaises ont continué de dérouler, maintenant sa mainmise en défense pour mieux augmenter leur avance. L'écart a grimpé à +13 à la moitié de ce deuxième acte (24-11). Avec des montants plus compréhensifs (4 consécutifs en 2e période !), le score aurait encore pu gonfler davantage, d'autant que des occasions relativement faciles ont été vendangées, par déconcentration (28-16).
Avec 5 buts chacune, Alicia Toublanc (5/7) et Sarah Bouktit (5/6) terminent meilleures marqueuses de la rencontre. Seule ombre au tableau : Coralie Lassource, touchée à la cheville, a été manipulée un long moment puis strappée.
Direction la Hongrie et Debrecen pour les Bleus qui y disputeront le tour principal de cet Euro avec le plein de confiance.