La saison dernière, Monaco avait lancé sa campagne en Ligue des Champions avec une victoire contre le Barça, certes vite réduit à 10 (2-1). Un an plus tard, le club de la Principauté a coulé contre le Club Bruges, submergé en 20 minutes et incapable de profiter d'un penalty en début de match qui, vu le contenu du match, n'aurait sans doute pas suffi de toutes façons (4-1). .
Complètement à l'envers
Le coup d'envoi à peine donné, Monaco a déjà tremblé. Après un long une-deux avec Kyriani Sabbe, Carlos Forbs a mis le feu dans la défense monégasque pour servir Christos Tzolis, qui a manque sa reprise (4e).
Recroquevillés sur leur but, les Monégasques sont partis en contre. Takumi Minamino a servi d'un petit piqué Mika Biereth, accroché par Simon Mignolet qui a tout de même touché le ballon en premier : penalty (7e). Le portier belge s'est rattrapé en stoppant la tentative de Maghnes Akliouche, auteur d'une frappe molle (9e). Joie de courte durée pour Mignolet : Sur une reprise d'appuis, le joueur de 37 ans a grimacé et s'est mis au sol, blessé (15e).
Bruges a alors débuté un temps fort qui a fait des ravages. Sabbe a adressé un centre pour la tête de Nicolo Tresoldi qui a trop décroisé (24e). Lancé en profondeur, Forbs a pris sa chance à l'entrée de la surface mais Philipp Köhn s'est couché (25e). C'était déjà le 8e tir de Bruges. Le 9e est venu d'une reprise à bout portant de Tresoldi sur un centre d'Hans Vanaken (27e). Il a fallu attendre la 11e tentative pour voir Bruges faire enfin céder une défense monégasque aux abois : lancé dans la profondeur sur une passe bien sentie de Raphael Onyedika, Vanaken a encore combiné avec Tresoldi, qui cette fois-ci a trouvé le chemin des filets (32e).
Dès lors, les digues monégasques ont sauté. Sur un corner, Köhn a réalisé une parade réflexe sur une tête puissante d'Aleksandar Stankovic mais, au rebond, Forbs a servi Onyedika qui a doublé la mise (39e). Le fond a été touché quelques instants plus tard. Sur un coup franc venu de la droite, Joël Ordóñez a remisé en retrait sur Vanaken qui, de volée, a envoyé le ballon dans la lucarne opposée (43e).
Diakhon complète la démonstration
Difficile de faire pire pour le club du Rocher. Mais Bruges n'était pas rassasié. Tzolis n'a pu bonifier une action de Forbs (50e), Stankovic a manqué une tête a priori facile au second poteau (51e), Forbs a vu sa tentative flirter avec le poteau (53e).
Il a fallu attendre l'heure de jeu pour voir Biereth cadrer une frappe molle, captée sans difficulté par Nordin Jackers, successeur de Mignolet (61e). Mais Bruges restait le plus menaçant et Tzolis a été proche de placer son enroulé dans la lucarne opposée (63e). La situation s'est répétée. Akliouche a forcé Jackers à une parade du pied mais, dans la continuité, Monaco était de nouveau au bord de la rupture (65e).
Un ancien joueur de Ligue 1 a amplifié la victoire belge. Entré en jeu, Mamadou Diakhon a ajouté un 4e but, humiliant la défense asémiste avec un sang-froid magistral (75e).
Hormis une tentative hors cadre de Minamino (82e), Monaco a surtout attendu que ça se finisse mais a tout de même sauvé sur un corner par Fati (90e+2). Une maigre consolation après une telle correction.