Marco Bezzecchi, une 3ᵉ place au général quasiment validée
Le poleman a assisté aux premières loges à la bataille entre Álex Márquez et Pedro Acosta lors de la sprint. À la fois proche et loin, le pilote Aprilia a pris une troisième place qui avait de quoi le vexer. Alors dimanche, il n'a rien laissé à la concurrence. ´Sur le rollercoaster de Portimao, l'Italien a tenu tête à ses deux rivaux qui lui mordillaient le pneu arrière mais il a fini par s'extirper et s'imposer avec 2 secondes et demie d'avance sur le cadet Márquez qui annonce déjà couleur pour 2026, quand il sera équipé d'une GP26 comme les Ducati officielles.
"Bezz" a creusé un écart définitif pour valider sa troisième place au classement des pilotes. La preuve qu'il a bien fait d'aller chez Aprilia et que le costume de leader, malgré la signature de Jorge Martín, n'est pas trop grand pour lui.
Francesco Bagnaia continue de sombrer
Pour la 3ᵉ place, c'est cuit. Et pour la 4ᵉ, c'est mal embringué. Le weekend au Portugal a coûté très cher au Turinois. Pourtant 4ᵉ sur la grille, il n'a pris que 2 points lors de la sprint, achevée derrière la LCR de Johann Zarco. Mais depuis sa victoire à Suzuka, Pecco n'y arrive plus le dimanche. Lui qui a survolé les Grands Prix en 2024, au point que ce sont ses piètres performances en sprint qui lui ont coûté un troisième titre qui lui tendait les bras, a abandonné les 4 dernières courses.
Le pilote Ducati est en perdition et Pedro Acosta en a profité. Tout proche de signer sa première victoire en sprint, il a pris la 3ᵉ place du Grand Prix, pour 25 points. Le pilote KTM n'est qu'à 3 unités de Bagnaia avant la dernière étape à Valencia. Il s'agit d'un accessit mais les conséquences ne seront pas minimes.
Fabio Quartararo, enfin de la régularité
Troisième sur la grille, 4ᵉ de la sprint, 6ᵉ du Grand Prix : Fabio Quartararo a signé un weekend satisfaisant, avec trois résultats des plus honorables, au bout d'une saison où ses aptitudes en time attack n'ont pas toujours été couronnées de succès sur les deux courses qui suivaient.
Cette fois, le pilote Yamaha a enchaîné les belles places, même si El Diablo ne peut pas se contenter d'être premier du deuxième peloton de la sprint à plus de 5 secondes de la gagne, et surtout de finir à plus de 18 secondes de Marco Bezzecchi après 25 tours dimanche.
L'orgueil du Niçois est d'une aide précieuse pour la firme japonaise alors que son retard sur Ducati, Aprilia et même KTM est immense.
