Pour sortir Benfica à l'Estádio da Luz et affronter Fenerbahçe, tombeur de Feyenoord, en barrage, il fallait un exploit. Battu 2-0 à l'Allianz Riviera mercredi dernier, Nice devait jouer au plus que parfait. Sans surprise, le futur continental se disputera en Ligue Europa (2-0, 4-0 sur l'ensemble des deux matches).
Affaire pliée en 10 minutes
Sans Hicham Boudaoui, blessé de dernière minute, les Aiglons sont arrivés sur la pelouse privés de l'un des leurs meilleurs éléments. Encore un caillou dans la chaussure de Franck Haise qui les collectionne depuis son arrivée sur la Côte d'Azur.
Si à l'aller, Benfica avait mis 50 minutes. Cette fois, en moins d'une demi-heure, tout était plié. Meilleurs dans l'impact et le jeu balle au pied, le SLB a ouvert le score sur une action d'école. Laissé absolument seul sur le côté droit, Andreas Schjelderup a été trouvé par une transversale et il a eu tout son temps pour servir son compatriote Fredrik Aursnes, qui a contrôlé et frappé pour tromper Yehvann Diouf (18e).
Les longues séquences de possession ont essoré le Gym. Cette fois dans le rôle du passeur comme à l'aller, Aursnes a offert un caviar en retrait à... Schjelderup qui a placé une frappe laser au ras du piquet (27e).
Malheureux la semaine dernière au moment de conclure une action qui aurait pu tout changer, Jonathan Clauss a été proche d'inscrire l'un des buts de l'été. Las, son extérieur du droit en direction de la lucarne d'Anatoliy Trubin s'est écrasé sur le poteau droit (31e).
Nice échappe à la correction
Nice est revenu des vestiaires avec de meilleures intentions mais il a manqué du tranchant pour réellement déranger la défense.
Pour autant, le SLB n'a pas perdu le fil de son match. Très vif sur le côté gauche de la surface, Vangelis Pavlidis a vu sa tentative contrée rebondir sur Schjelderup, seul pour inscrire un doublé mais les Aiglons ont été sauvés par la transversale (62e).
Gianluca Prestianni a remplacé le Norvégien dans la foulée : il a d'abord pris une semelle de Clauss avant de déclencher une frappe lourde de l'extérieur de la surface qui est passée juste au-dessus de la barre (68e).
Le 3-0 se rapprochait mais Aursnes a vu son centre pour Pavlidis détourné par Antoine Mendy, auteur d'un retour exceptionnel (76e). Trouvé en profondeur, Leandro Barreiro a effacé Diouf mais n'a pas eu le temps de pousser au fond et, contraint de temporiser, il n'a pu conclure (83e).
Le score n'a pas bougé jusqu'au coup de sifflet final. Nice a désormais 4 jours pour préparer ses débuts en Ligue 1, à domicile contre Toulouse (samedi, 21h05).