Voilà où nous en sommes à la 26e journée du championnat : d'un côté un club qui fête son demi-siècle d'existence cette année, de l'autre une institution qui possède l'un des plus beaux palmarès du football français. À 17h15, Montpellier reçoit Saint-Étienne et ce duel vaut bien plus que les 3 points mis en jeu.
La Paillade dans la panade
En cas de défaite, la Paillade signerait une 7e défaite de rang et verrait son adversaire prendre 6 points d'avance. Alors qu'ils n'ont marqué qu'un seul but lors des 6 derniers matches, les Héraultais en ont encaissé 15. Comme espérer quoi que ce soit avec un 2.5 buts pris par match ? Dans les deux surfaces, le bilan est exécrable, même si les départs conjugés de Mousa Al-Tamari, Arnaud Nordin et Akor Adams cet hiver ne laissaient rien présager de bon en attaque malgré le retour d'Andy Delort.

Alors, il faut se raccrocher aux branches, aux derniers espoirs de sauvetage miraculeux. Lors des 4 prochaines journées, Montpellier affrontera 4 clubs du bas de tableau. Et après le déplacement à Marseille, il restera Reims (J31), un Brest qui pourrait n'avoir rien à jouer (J32), un PSG champion depuis belle lurette (J33) et Nantes (J34).
Tout ceci reste évidemment bien théorique car, vu la dynamique, il faudrait une série d'exploit pour infléchir la destinée du club de Laurent Nicollin pourrait se contraindre à vendre, la mort dans l'âme.
Les Verts brisés
L'obligation de victoire est la même pour Saint-Étienne et, paradoxalement, elle est peut-être majorée par rapport à Montpellier. Car après la fenêtre internationale, les Verts affronteront... six membres du haut de tableau. Auront-ils encore quelque chose à jouer contre Reims lors de la 33e et avant-dernière journée ? C'est loin d'être acquis.

Alors qu'une victoire à la Mosson permettrait de sortir de la zone rouge, les Stéphanois auront des difficultés pour capitaliser, à moins qu'un déclic impromptu ne jaillisse.