Le communiqué révèle que plusieurs joueurs et dirigeants, dont Florian Maurice, Terem Moffi, Jérémie Boga et Jonathan Clauss, ont été directement pris à partie par des supporters. Les joueurs dénoncent des "agressions physiques (multiples crachats et coups) et verbales" et soulignent la présence d’un grand nombre d’individus cagoulés, dont la présence est interdite sur la voie publique.
L'impact de ces violences est lourd : deux joueurs souffriraient encore de "séquelles physiques et psychologiques", les empêchant de reprendre sereinement la compétition.
Fermeté face aux "défaillances" de sécurité
Le vestiaire niçois n’hésite pas à pointer du doigt de graves lacunes dans la gestion de l'événement. Les joueurs "déplorent avec la plus grande fermeté les défaillances constatées dans l’organisation et la gestion du dispositif de sécurité". Ils estiment que les mesures mises en place étaient "largement insuffisantes" pour faire face au nombre de supporters présents et à leur "virulence manifeste".
Ils regrettent également que, malgré la gravité de la situation, les services de police n’aient procédé "ni à leur dispersion ni à une intervention adaptée" face aux individus cagoulés.
Appel à la vérité et soutien aux victimes
Les joueurs réitèrent leur engagement pour la vérité et appellent à une "enquête approfondie et à la mise en lumière des responsabilités" pour que de tels faits ne se reproduisent jamais. Ils regrettent, par ailleurs, le "manque de prise en compte de la gravité de la situation" ainsi que le faible soutien moral, individuel et public, apporté aux victimes.
En conclusion, l’ensemble du vestiaire a tenu à afficher son soutien total et son unité derrière Jérémie Boga, Terem Moffi, Jonathan Clauss et Florian Maurice, "durement touchés par ces événements".
