Le sprinteur de Soudal Quick-Step, 21 ans, a devancé le Tchèque Pavel Bittner (Picnic PostNL) et le Polonais Stanislaw Aniolkowski (Cofidis) au terme des 179 km de course entre Chongzuo et Jingxi. Il conserve la tête du classement général, avec 14 secondes d'avance sur l'Allemand Max Kanter (Astana) et Bittner.
Le coureur de Grenoble, qui court depuis 2024 chez les professionnels et que certains dans son équipe imaginent en futur Tom Boonen, en est désormais à 16 succès cette saison. Il faut remonter à Laurent Jalabert en 1997 pour trouver un coureur français ayant engrangé plus de victoires sur une saison (19 victoires).
Cette année, seul l'insatiable Slovène Tadej Pogacar a plus souvent levé les bras, avec 20 victoires dont le Tour de France, les championnats du monde et d'Europe ou encore le Tour de Lombardie samedi dernier.
"La course était rapide aujourd'hui et l'échappée forte, mais Warre (Vangheluwe, son coéquipier) a été très costaud", a salué Magnier après la course. "J'ai gardé de l'énergie, et Dries (Devenyns) m'a mis dans une position parfaite pour le sprint."
Magnier multiplie les succès depuis quelques semaines et poursuit sa série de onze victoires en 14 jours de course depuis le 14 septembre.
Il s'est d'abord adjugé le GP de Fourmies, puis quatre étapes du Tour de Slovaquie et autant sur la Cro Race, trois épreuves de moindre envergure, avant de confirmer en Chine devant un plateau plus relevé. Il a signé mercredi sa troisième victoire cette année en World Tour.
"Je suis très content de mes deux victoires jusqu'ici, on va voir ce qu'on peut faire sur les étapes restantes", a espéré Magnier.
Hormis la dernière étape dimanche, un circuit urbain où les sprinteurs pourraient tirer leur épingle du jeu, les étapes restantes du Tour du Guangxi risquent d'être moins favorable à Magnier, dès jeudi avec une deuxième partie de parcours vallonnée.
L'étape reine aura lieu samedi, avec une montée finale vers Nongla : une ascension de 3,2 km à 7,3% de moyenne, avec des pentes à plus de 14%.