S’il est remis de ses problèmes intestinaux, le champion du monde 2019 sera le grand favori à sa succession, d’autant qu’il sera solidement entouré (Bernard, Skujins, Mollema, Kirsch, Gibbons, Declercq). L’an dernier, il avait remporté le prologue, les deux premières étapes (sur trois) et le classement général.
Cette année, pas de prologue, mais trois étapes "qui ressemblent à des classiques" et peuvent réserver des surprises, estime le directeur sportif d’Arkéa B&B Hôtels, Maxime Bouet, connaisseur des routes provençales.
Vendredi, après un départ du stade Vélodrome, le peloton prendra rapidement de la hauteur avec un passage par la Sainte-Baume. Samedi, l’étape dans les Alpes-de-Haute-Provence s’annonce aussi vallonnée, ce qui n’est pas pour déplaire aux équipes désireuses d’éviter un sprint. Dimanche, c’est potentiellement le vent, s’il se lève en Camargue, qui constituera la principale difficulté.
Les principaux concurrents du Danois sont le Néerlandais Marijn Van Den Berg (EF Education), dont l’équipe est en quête de points en vue du maintien en World Tour en fin de saison, et l’Allemand Pascal Ackermann (Israel-Premier Tech).
L’Irlandais Sam Bennett (Décathlon-AG2R La Mondiale), le Français Paul Penhoët (Groupama-FDJ) et le Slovène Matej Mohoric (Bahrain Victorious) font office d’outsiders.