À l'issue d'une journée ensoleillée, mais froide et venteuse, il a devancé au sprint le champion de Slovaquie Lukas Kubis (Unibet Tietema Rockets) et le Français Alexis Renard (Cofidis).
Bennett, en mode équilibriste, a débordé le Danois Mads Pedersen (Lidl-Trek), tenant du titre, dans les 100 derniers mètres. L'équipe du champion du monde 2019 s'était pourtant chargée de faire exploser la course dans une première partie d'étape jonchée de nombreuses montées, avant de rattraper le dernier fuyard, le Français Samuel Leroux (TotalEnergies), à 900 mètres de la ligne. Mais Pedersen a lancé son sprint trop tôt, vent de face, et c'est Bennett qui s'est imposé en résistant au retour de Kubis.
À 34 ans, l'Irlandais a attendu moins longtemps qu'en 2024 pour ouvrir son compteur de victoires (c'était le 15 mai, sur les 4 Jours de Dunkerque). "Ça, c'est sûr !, a relevé le vainqueur du maillot vert lors du Tour de France 2020. Et puis c'est mieux que jamais. Pour l'équipe, dont c'est le premier succès cette saison, c'est bien aussi."
Au jeu des bonifications, Bennett prend donc quelques secondes sur ses poursuivants, mais la 2ᵉ étape, samedi entre Forcalquier et Manosque, s'annonce encore plus difficile et le final sera en montée. "On verra ce que je peux faire, mais ça me semble un peu trop difficile. Peut-être que ce sera plus pour (son coéquipier) Dorian Godon."