"Même si le parcours me convient et ouvre des perspectives pour des coureurs de classiques comme moi, je ne suis pas vraiment fan", a déclaré le coureur de Visma-Lease a bike au départ de la 11ᵉ étape du Giro, selon des propos rapportés par les médias belges.
"Je pense que ça va être une étape dangereuse. Aux JO on était arrivés avec un peloton de 50 coureurs alors que là ce sera avec tout le peloton du Tour où de nombreux coureurs du classement général auront des choses à défendre", a-t-il dit.
"Je m'attends à du chaos si nous prenons les mêmes rues étroites menant à la montée", a-t-il déclaré, sachant que les organisateurs ont opté pour un tracé différent jusqu'à la célèbre rue Lepic qui mène au Sacré-Cœur.
"Je comprends les organisateurs parce que c'est alléchant. Mais la sécurité devient un sujet de plus en plus important et le choix de passer par Montmartre en fait abstraction", a-t-il encore estimé.
Les organisateurs du Tour de France ont annoncé ce mercredi que la dernière étape le 27 juillet prochain allait comprendre une triple ascension de la Butte Montmartre avant de terminer sur les Champs-Élysées, sur un parcours inédit inspiré de celui des Jeux de de Paris l'été dernier.
Remco Evenepoel, pourtant devenu champion olympique à Paris, et le double vainqueur du Tour de France Jonas Vingegaard, avaient déjà exprimé leurs réserves sur cette dernière étape, jugeant qu'elle apportait un "stress inutile".