Le peloton va quitter la Bretagne pour une vraie étape de plaine afin de rejoindre la Mayenne sur des routes pour la plupart abritées du vent, ce qui devrait faciliter la tâche des équipes des sprinteurs, comme la Lidl-Trek de Jonathan Milan et la Soudal Quick-Step de Tim Merlier, pour contrôler la course.
Sous un grand soleil, la principale donnée météorologique pour les coureurs sera en fait la chaleur, puisque des températures comprises entre 30 et 35 °C sont annoncées ce week-end sur la route du Tour.
"L'étape de Laval et celle dimanche dimanche à Châteauroux sont pour les sprinters, expose pour sa part Thierry Gouvenou, le traceur du Tour. Mais l'arrivée samedi est tout de même un peu spécifique avec d'abord une petite rampe à la flamme rouge et derrière un long faux-plat."
"C'est un sprint long, pas forcément en super vitesse, mais qui se joue sur la résistance et la force. Il faudra être capable d'encaisser un long effort", ajoute-t-il.
La pression sera plus que jamais sur les épaules de Jonathan Milan, qui attend encore d'ouvrir son compteur, dans un final qui aurait parfaitement convenu à son coéquipier Mads Pedersen – auquel il a été préféré.
Laval a accueilli le Tour pour la dernière fois en 2021 lorsque Tadej Pogacar avait remporté le contre-la-montre, en route pour sa deuxième victoire finale dans la Grande Boucle. La ville avait aussi accueilli une étape en 1999 pour une victoire au sprint de Tom Steels, qui est aujourd'hui le directeur sportif du sprinteur belge Tim Merlier chez Soudal-Quick Step. Départ à Saint-Méen-le-Grand à 13h10 (réel à 13h25), arrivée à Laval 17h13 (horaire calculé sur une moyenne de 45 km/h).