Au lieu des huit tours traditionnels sur les Champs-Élysées, les coureurs n'en feront que trois (6,5 km à chaque fois), avant d'effectuer trois fois une boucle de 16,8 km passant par la rue Lepic à Montmartre.
Au troisième passage au sommet de la Butte, il restera six kilomètres jusqu'à l'arrivée finale sur les Champs-Élysées, ce qui va favoriser les attaques et sans doute empêcher un sprint massif.
Ce mercredi, dans les salons de l'Hôtel de Ville, les organisateurs d'ASO, la maire de Paris Anne Hidalgo et le préfet de police Laurent Nuñez ont présenté les détails de cette incursion inédite du Tour de France sur la butte Montmartre le dimanche 27 juillet, près d'un an après la course en ligne des JO 2024 de Paris.
Remportée par le Belge Remco Evenepoel devant les Français Valentin Madouas et Christophe Laporte, la course des Jeux avait marqué les esprits par l'incroyable ferveur de 500 000 spectateurs agglutinés dans les rues de Paris.
Le tracé de cette 21ᵉ étape n'est pas le même que celui des JO qui empruntait des rues souvent plus étroites et faisait aussi une large boucle dans l'est parisien. Mais la rue Lepic figure bien au menu et mènera le peloton jusqu'au Sacré-Cœur, comme lors des JO.
Les coureurs vont ensuite replonger vers la place de la Concorde par la rue Royale en empruntant des artères plus larges qu'en août 2024.
Le Tour de France se terminera toujours sur les Champs-Élysées pour le cinquantième anniversaire de la première arrivée sur "la plus belle avenue du monde", en 1975.
Le projet s'est concrétisé après de longues tractations entre ASO, la mairie de Paris, emballée par l'idée, et la préfecture de police, nettement plus réticente face aux défis logistiques et sécuritaires que posent le passage du Tour de France avec un peloton plus important que celui des Jeux.
La situation ne s'est débloquée qu'après l'implication du président Emmanuel Macron qui a été "moteur" dans la décision, a indiqué l'Élysée à l'AFP.