Un départ dans le Nord, une arrivée à Paris
Le Grand Départ sera donné le 5 juillet à Lille. La région des Hauts-de-France, propice aux bordures et au stress, pourrait piéger les leaders dès les premiers jours. La première semaine, nerveuse et piégeuse, se poursuivra en Normandie avec un contre-la-montre de 33 km autour de Caen dès la cinquième étape. Un premier tournant pour le classement général.
Une deuxième semaine volcanique, une troisième alpine
Le peloton plongera ensuite dans le Massif central avec une arrivée au Mont-Dore, puis abordera les Pyrénées, où trois arrivées en altitude sont prévues : Hautacam, Peyragudes et Superbagnères. Autant dire que la sélection naturelle y sera impitoyable. Mais c’est dans les Alpes que le Tour pourrait se jouer : La Plagne, le col de la Loze, le Mont Ventoux… autant de noms mythiques qui feront office de juges de paix. Le final se déroulera à Paris, avec une touche inédite : un passage par Montmartre avant la traditionnelle arrivée sur les Champs-Élysées, le 27 juillet.
Une lutte à trois pour le Maillot Jaune
Tadej Pogačar, triple vainqueur du Tour et de retour après avoir fait l'impasse sur le Giro, fait figure de grand favori. Mais Jonas Vingegaard, son éternel rival, semble prêt à lui reprendre son bien, avec une équipe Visma-Lease a Bike toujours aussi redoutable. Remco Evenepoel, après un podium en 2024, pourrait franchir un cap, notamment grâce à ses qualités de rouleur qui seront précieuses dans les chronos.
Derrière ce trio, on retrouvera des outsiders comme Carlos Rodríguez, Primož Roglič ou encore Enric Mas, tous capables de s’inviter sur le podium si les circonstances leur sont favorables.
Les sprinteurs en embuscade, les grimpeurs à l’affût
Le parcours offre peu d’opportunités aux sprinteurs, mais suffisamment pour justifier la présence de noms comme Jasper Philipsen, Wout van Aert, Biniam Girmay ou Tim Merlier. Le maillot vert devrait être très disputé. Côté grimpeurs, David Gaudu, Romain Bardet ou Giulio Ciccone pourraient viser le maillot à pois, avec plusieurs étapes montagneuses offrant de gros points au sommet.
Quant au maillot blanc, Remco Evenepoel partira une nouvelle fois avec la faveur des pronostics, sauf surprise venue de Juan Ayuso ou Cian Uijtdebroeks.
23 équipes engagées, une densité rare
Dix-huit formations WorldTour seront présentes, accompagnées de cinq équipes invitées. Parmi les structures les plus attendues : UAE Team Emirates (Pogačar), Visma–Lease a Bike (Vingegaard, van Aert), Soudal Quick-Step (Evenepoel, Merlier), Ineos Grenadiers, Alpecin-Deceuninck (Philipsen, Van der Poel), Red Bull-Bora-Hansgrohe (Roglič) ou encore Intermarché-Wanty (Girmay).
Le niveau global du peloton n’a jamais été aussi élevé. Chaque étape pourrait faire des dégâts, et la lutte pour les échappées s’annonce féroce.
À suivre sur France Télévisions
Comme chaque année, France Télévisions assurera la couverture complète de l’épreuve, avec une diffusion en direct sur France 2 et France 3. Chaque étape sera retransmise dans son intégralité, avec des émissions spéciales en amont et en aval de la course. Un dispositif renforcé pour une édition qui promet, sur le papier, d’être spectaculaire de bout en bout.
Une édition taillée pour entrer dans l’histoire
Montagne, chrono, piégeux, spectaculaire… Le Tour de France 2025 semble avoir coché toutes les cases. Reste à savoir qui saura en tirer profit. Pogačar peut-il rejoindre le club très fermé des quadruples vainqueurs ? Vingegaard peut-il reconquérir sa couronne ? Et Evenepoel est-il prêt pour le sommet absolu ? Réponse le 27 juillet, sur l’avenue la plus célèbre du monde.