"Est-ce que j'ai hâte ? Non, mais je dois la faire", a-t-il affirmé au sujet d'une première partie de Tour de France sans relief montagneux, avant d'ajouter : "Je pense que tout le monde sait que le vrai Tour pour le classement général commencera lors de la deuxième semaine avec les Pyrénées".
"On va juste essayer de survivre, comme tout le monde, et à la fin de la semaine, on verra qui s'est sorti du champ de bataille sans chute ni blessure", a-t-il ajouté lors de la conférence de presse de présentation de la formation qu'il emmènera pour sa deuxième participation au Tour.
"On va essayer de survivre, de traverser les dix premiers jours sans problème", a indiqué le champion olympique et du monde en titre du contre-la-montre. "Il faudra faire face aux étapes comme elles viennent, et on peut toujours avoir un plan A, vu ces dix premiers jours, on aura souvent besoin d'un plan B, voire C", a-t-il souligné.
Il visera d'ailleurs un premier succès sur cette édition lors de la cinquième étape, un chrono de 33 km autour de Caen. "Une fois que ce sera fait, je pense qu'on pourra aborder les étapes et les semaines suivantes avec moins de stress", a indiqué le Belge, vainqueur du contre-la-montre entre Nuits-Saint-Georges et Gevrey-Chambertin l'année dernière.
Evenepoel, 25 ans, a déploré avoir connu "un hiver horrible", après avoir souffert de multiples fractures en heurtant la portière d'un véhicule de la Poste belge.
"Je n'ai pas pu avoir de vraie préparation hivernale, donc c'est embêtant, il faudra qu'on voit au jour le jour et qu'on accepte la façon dont le Tour va se dérouler", a-t-il admis.