"Ça va faire encore davantage rayonner le Tour de France, un an après les Jeux olympiques", a-t-il déclaré lors de la présentation de cette dernière étape inédite à l'Hôtel de Ville.
"On va monter vers le nord de la capitale où nous ne sommes jamais allés, vers la Basilique du Sacré-Cœur que l'on voit de très loin. Entre la Tour Eiffel, quand les coureurs rentreront dans Paris, Montmartre et les Champs-Élysées, les centaines de millions de téléspectateurs dans le monde verront que la France est un sacré beau pays et Paris une sacrée belle capitale."
Rappelant la "ferveur exceptionnelle de la course en ligne des JO", M. Prudhomme a insisté sur le nécessaire "héritage" des Jeux.
"Pour les 50 ans de la première arrivée sur les Champs-Élysées, on avait envie de faire de quelque chose de fort et il y avait une sorte d'évidence pour nous de se dire que si on n'avait pas l'autorisation en 2025, on ne l'aurait jamais", a-t-il souligné.
Sur le plan sportif, cette triple incursion sur la Butte Montmartre et la rue Lepic "change beaucoup de choses" et "va permettre de faire revenir la glorieuse incertitude du sport" après des années d'arrivées au sprint sur les Champs-Élysées.
"Et puis", a-t-il ajouté, "il y a un rêve fou. On ne sait pas ce qui se passera dans deux mois et demi, mais le seul coureur vainqueur sur les Champs-Élysées avec le maillot jaune s'appelle Bernard Hinault qui l'a fait en 1979 et en 1982. Donc, ça laisse plein de possibilités".
Quant aux réserves émises par le double champion olympique Remco Evenepoel et le double vainqueur du Tour de France Jonas Vingegaard, le patron du Tour a estimé que "ce qui fait du bien au Tour de France fait du bien aux champions du Tour".
"Lorsque nous avons inscrit au parcours du Tour les chemins blancs l'année dernière, on n'a pas forcément fait un tabac auprès des coureurs. Lorsqu'on a remis au goût du jour les pavés, même topo. Et je crois que lorsqu'Henri Desgranges, en 1910, a inscrit le Tourmalet et les Pyrénées sur le parcours du Tour, tout le monde ne s'est pas pâmé de joie non plus. Or, c'est évidemment la légende du Tour de France. Et cette légende, on doit continuer à la bâtir."