Après le départ de cette quatrième étape à Amiens, à 13h10 (départ réel cinq minutes plus tard), les 181 coureurs attendront plus de 120 km avant de rencontrer la première difficulté répertoriée, la côte Jacques-Anquetil (3,6 km à 3,6 %).
Mais ils ne perdront rien pour attendre puisque quatre autres raidards les attendront ensuite dans les 30 derniers kilomètres: la côte de Belbeuf (1,3 km à 9,1 %), puis celles de Bonsecours (900 m à 7,2 %) – où les coureurs passeront devant la stèle Jean Robic –, de la Grand'Mare (1,8 km à 5 %) et pour finir la rampe de Saint-Hilaire (800 m à 10,6 %), à cinq bornes de l'arrivée.
De quoi ouvrir l'appétit du maillot jaune en personne, Mathieu van der Poel, déjà impérial dimanche dans le final accidenté menant à Boulogne-sur-Mer. Mais le champion néerlandais ne sera sans doute pas le seul à vouloir briller, à l'image du Français Kévin Vauquelin, qui entre sur ses terres fort de sa 4ᵉ place il y a deux jours.
Quant aux sprinteurs, au lendemain de la victoire de Tim Merlier... et de l'abandon sur chute du maillot vert Jasper Philipsen, ils seront hors du coup à en croire le directeur course du Tour. "Ils ne passent pas, aucune chance. C'est pour les puncheurs ou alors une échappée", a dit à l'AFP Thierry Gouvenou, qui résume la fin d'étape à un "toboggan".
Après un lundi "en enfer" selon les mots du sprinteur érythréen Biniam Girmay, de nouvelles chutes au sein d'un peloton très nerveux sont encore à redouter.
Les coureurs trouveront en tout cas des routes sèches dès le départ de Picardie, avec une arrivée prévue à Rouen vers 17h45, sous un grand soleil, un vent léger et une température clémente (20 °C).