Sous un chaud soleil, le départ réel a été donné à 13h45 après une demi-heure de procession dans les rues de la ville rose. De premières attaques ont aussitôt fusé.
Entre le Massif central lundi et l'entrée dans les Pyrénées jeudi, les 172 coureurs – dont le maillot jaune Ben Healy – ne pourront pas compter sur une pure étape de plaine, dite "de transition", comme cela a souvent pu être le cas par le passé en région toulousaine.
Les organisateurs ont effectivement fait en sorte d'épicer le parcours de cinq difficultés (de 4ᵉ et 3ᵉ catégorie), dont la dernière dans le final, à moins de 10 km de l'arrivée. Au total, l'étape compte 1 750 mètres de dénivelé positif.
Les purs sprinteurs devraient ainsi avoir le plus grand mal à s'accrocher aux meilleurs, tandis que Ben Healy, premier Irlandais en jaune depuis Stephen Roche en 1987, devra rester sur ses gardes, même si les cadors du Tour (Pogacar, Vingegaard...) pourraient signer une courte trêve à la veille de la première étape pyrénéenne.
À l'inverse, les puncheurs du peloton auront une nouvelle chance de s'exprimer, tel le Belge Wout Van Aert, 2ᵉ à Laval samedi et qui a avoué avoir coché l'étape de Toulouse en vue d'une 10ᵉ victoire dans la Grande Boucle.
Avant la haute montagne et un chrono en montée qui semblent hors de portée, les Français devront aussi essayer de saisir l'opportunité. Ils n'ont toujours pas remporté de succès dans cette édition 2025 et aucun n'a même fini dans les trois premiers d'une étape jusqu'ici.
L'arrivée à Toulouse est prévue avant 17h30, au bout d'une ligne droite de 500 mètres.