L'Espagnol, qui a quitté la formation UAE de Tadej Pogacar avec fracas cet automne, disputera plusieurs courses par étapes d'une semaine – Tour d'Algarve, Paris-Nice, Tour du Pays basque, Tour Auvergne-Rhône-Alpes (ex-Dauphiné) – ainsi que les deux classiques ardennaises - Flèche Wallonne et Liège-Bastogne-Liège – avant le Tour (4-26 juillet).
Avec sa nouvelle formation allemande, il sera pour la première fois leader sur la Grande Boucle après s’être mis avec plus ou moins d'entrain au service jusque-là de Pogacar.
"Je suis quelqu'un de très ambitieux et Lidl-Trek voulait aussi devenir plus compétitif sur les grands Tours", a-t-il déclaré lors de la présentation de son équipe à Denia, dans le sud-est de l'Espagne.
"En ce moment, des coureurs comme Pogacar, Vingegaard ou Evenepoel sont plus forts que moi, ils ont plus gagné et prouvé que moi. Je veux travailler dur pour réduire l'écart. Ce n'est pas réaliste pour moi de penser gagner le Tour cette année, mais l'ambition et l'espoir sont là", a-t-il développé.
Ayuso, qui avait qualifié l'équipe UAE de "dictature" lors de la dernière Vuelta, a également lu devant la presse une déclaration dans laquelle il a souligné que ses mots de l'époque, prononcés sous "une forte pression", "ne reflètent pas" sa pensée. Il a ensuite longuement remercié l'encadrement d'UAE, refusant cependant de répondre aux questions des journalistes à ce sujet.
Au Tour de France, Ayuso sera accompagné des Danois Mattias Skjelmose et Mads Pedersen. Ce dernier fait son retour après avoir été privé de Grande Boucle en 2025 au profit de Jonathan Milan.
Le colosse italien, vainqueur du maillot vert, se contentera en 2026 du Giro en compagnie notamment du Belge Thibau Nys et de l'Italien Giulio Ciccone.